IV. chapter. Other assistance for criminal proceedings.
Article 23
For the purpose of dealing with a criminal case in another state, it may, upon request, be decided that a person who in this country is imprisoned or deprived of his liberty in accordance with a court for a criminal act, shall be sent to another state for questioning as a witness or for examination.
Request should be sent to [the Ministry] 1)unless otherwise decided by an agreement with another state, cf. Paragraph 6 The request must include detailed information about the criminal act.
A request may not be granted if the act in question or a comparable act is not punishable under Icelandic law or if it is in accordance with the provisions of Articles 5-7. gr. can not be the basis of extradition. In addition, the request shall be rejected if the person's presence is necessary in this country due to a criminal case or if there are other compelling reasons against transferring him to the other state. Special consideration shall be given to whether the transfer is likely to extend the period during which he would be deprived of his liberty. [The first sentence does not apply to requests from Denmark, Finland, Norway or Sweden.] 2)
[Ministry] 1)shall immediately reject the request if it is clear that it cannot be complied with. If a request is not rejected in accordance with this paragraph, the case shall be sent to the Attorney General for further assistance and he shall arrange for the necessary investigation to take place immediately.
If the person does not agree to the transfer, the [district court] shall 3)in Reykjavík stipulate whether the legal conditions for transport exist. Following the investigation, the Attorney General sends [the Ministry] 1)all the documents of the case together with an opinion on the case as a whole. The Ministry then decides whether to grant the request.
In an agreement with a foreign state, it may be decided that the matter shall be entrusted to a government authority other than the Ministry for processing.
The transfer of a person shall be subject to the condition that the person concerned be returned as soon as possible, perhaps within a specified period of time, and that no investigation be instituted against him during his stay in the other State, punished there or he extradited for an act he committed before the transfer took place.
1. Les États Parties font droit, conformément aux dispositions du présent chapitre et aux procédures prévues par leur législation nationale, aux demandes d'assistance de la Cour liées à une enquête ou à des poursuites et concernant :
f) Le transfèrement temporaire de personnes en vertu du paragraphe 7 ;
a) La Cour peut demander le transfèrement temporaire d'une personne détenue aux fins d'identification ou pour obtenir un témoignage ou d'autres formes d'assistance. Cette personne peut être transférée si les conditions suivantes sont remplies :
i) La personne donne librement et en connaissance de cause son consentement au transfèrement ; et
ii) L'État requis donne son accord au transfèrement, sous réserve des conditions dont cet État et la Cour peuvent convenir.
b) La personne transférée reste détenue. Une fois l'objectif du transfèrement atteint, la Cour renvoie sans délai cette personne dans l'État requis.
a) Les peines d'emprisonnement sont accomplies dans un État désigné par la Cour sur la liste des États qui lui ont fait savoir qu'ils étaient disposés à recevoir des condamnés.
b) Lorsqu'il déclare qu'il est disposé à recevoir des condamnés, un État peut assortir son acceptation de conditions qui doivent être agréées par la Cour et être conformes aux dispositions du présent chapitre.
c) L'État désigné dans une affaire donnée fait savoir promptement à la Cour s'il accepte ou non sa désignation.
2.
a) L'État chargé de l'exécution avise la Cour de toute circonstance, y compris la réalisation de toute condition convenue en application du paragraphe 1, qui serait de nature à modifier sensiblement les conditions ou la durée de la détention. La Cour est avisée au moins 45 jours à l'avance de toute circonstance de ce type connue ou prévisible. Pendant ce délai, l'État chargé de l'exécution ne prend aucune mesure qui pourrait être contraire à ses obligations en vertu de l'article 110 ;
b) Si la Cour ne peut accepter les circonstances visées à l'alinéa a), elle en avise l'État chargé de l'exécution et procède conformément à l'article 104, paragraphe 1.
3. Quand elle exerce son pouvoir de désignation conformément au paragraphe 1, la Cour prend en considération :
a) Le principe selon lequel les États Parties doivent partager la responsabilité de l'exécution des peines d'emprisonnement conformément aux principes de répartition équitable énoncés dans le Règlement de procédure et de preuve ;
b) Les règles conventionnelles du droit international généralement acceptées qui régissent le traitement des détenus ;
c) Les vues de la personne condamnée ;
d) La nationalité de la personne condamnée ;
e) Toute autre circonstance relative au crime, à la situation de la personne condamnée ou à l'exécution effective de la peine, susceptible de guider le choix de l'État chargé de l'exécution.
4. Si aucun État n'est désigné comme prévu au paragraphe 1, la peine d'emprisonnement est accomplie dans un établissement pénitentiaire fourni par l'État hôte, dans les conditions définies par l'accord de siège visé à l'article 3, paragraphe 2. Dans ce cas, les dépenses afférentes à l'exécution de la peine sont à la charge de la Cour.
1. La Cour peut décider à tout moment de transférer un condamné dans une prison d'un autre État.
2. La personne condamnée par la Cour peut à tout moment demander à celle-ci son transfert hors de l'État chargé de l'exécution.
1. Une fois sa peine purgée, une personne qui n'est pas un ressortissant de l'État chargé de l'exécution peut être transférée, conformément à la législation de l'État chargé de l'exécution, dans un autre État qui accepte ou est tenu de l'accueillir ou dans un autre État qui accepte de l'accueillir en réponse au souhait qu'elle a formulé d'être transférée dans cet État, à moins que l'État chargé de l'exécution n'autorise cette personne à demeurer sur son territoire.
2. Les dépenses afférentes au transfèrement du condamné dans un autre État en application du paragraphe 1 sont supportées par la Cour si aucun État ne les prend à sa charge.
3. Sous réserve des dispositions de l'article 108, l'État de détention peut également, en application de sa législation, extrader ou remettre de quelque autre manière la personne à un État qui a demandé son extradition ou sa remise aux fins de jugement ou d'exécution d'une peine.