Exécution des peines prononcées

République démocratique du Timor-Leste

Código do Processo Penal de Timor-Leste

CRIMINAL PROCEDURE CODE

PART II
ON ORDINARY PROCEDURES

TITLE IV
ON EXECUTION

CHAPTER II
ON THE EXECUTION OF A PRISON SENTENCE

Article 328
Beginning and end of imprisonment

1. A convicted person punished with imprisonment begins serving the sentence upon his or her admission to the prison establishment and such a sentence ends with his or her release on the morning of the last day of the sentence.

2. In order to start or finish serving his or her sentence, a convicted person is admitted to or discharged from a prison establishment by means of a writ issued by the trial judge.

CRIMINAL PROCEDURE CODE

PART II
ON ORDINARY PROCEDURES

TITLE IV
ON EXECUTION

CHAPTER III
ON THE EXECUTION OF PENALTY OF FINE

Article 335
Voluntary payment

1. A fine may be paid within fifteen days from the date on which the decision imposing it has become final, in an amount determined therein.

2. A request may, within the same deadline, be filed for the payment of the fine to be made in instalments.

3. Sub-article 335.1 does not apply in the event that the payment of a fine in instalments has been authorised.

Article 336
Property execution

1. Property execution shall, at the request of the public prosecutor, apply where the deadline for paying a fine, or some of its instalments, has expired or the convicted person has ceased doing the work he or she is required to carry out in lieu of the fine.

2. Property execution shall be initiated with the motion by the public prosecutor indicating any sufficient and unencumbered assets owned by the convicted person and the latter may, within the same deadline as in which he or she could have voluntarily paid the fine, indicate any assets to be garnished in lieu of those mentioned in the initial motion filed by the public prosecutor.

3. Property execution shall follow the terms of an ordinary execution proceeding, with the necessary adaptations, and shall be dealt with as an attachment to the records in which the conviction was passed.

Article 337
Alternative imprisonment

1. In the event a fine is not paid or where property execution is not feasible, the serving of a prison sentence may be imposed as an alternative.

3. Upon being arrested to serve an alternative prison sentence, the convicted person may avoid the execution of the arrest by paying the fine in its entirety to the official tasked with executing the warrant of arrest. The latter shall issue a receipt acknowledging receipt of the corresponding amount of money and certify the reason why the warrant has not been executed.

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PART IV
ON FINAL PROVISIONS

Article 352
Need to review and confirm a sentence passed by a foreign court

1. Where, by virtue of the law, treaty or convention, a criminal sentence imposed by a foreign court is to be valid in the Democratic Republic of Timor-Leste, its enforceability is contingent upon prior review and confirmation by the Supreme Court of Justice.

2. At the request of the person concerned, a civil compensation order contained in a sentence imposed by a foreign court may be confirmed in the same proceeding of review and confirmation of that sentence.

3. Sub-article 355.1 does not apply where the sentence imposed by a foreign court is invoked in the courts of the Democratic Republic of Timor-Leste as an element of proof.

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PART IV
ON FINAL PROVISIONS

Article 354
Requirements for confirmation

1. In order for a criminal sentence imposed by a foreign court to be confirmed, the following requirements need to be met :

(a) that, by virtue of the law, treaty or convention, the sentence may be enforced in the territory of Timor-Leste ;
(b) that the fact that has served as a basis for the conviction is also punishable by the Timorese law ;
(c) that the sentence has not imposed any penalty or security measure prohibited by the Timorese law;
(d) that the defendant has been assisted by a defender and, where the defendant was not familiar with the language used in the proceeding, also by an interpreter ;
(e) that, except as otherwise stated in a treaty or convention, the sentence is not related to a crime that can be described, in accordance with the Timorese law or that of the country where the sentence was rendered, as a crime against the state security.

2. Where the criminal sentence imposed by a foreign court has imposed a penalty that is not provided in the Timorese law or a penalty provided in the Timorese law but to an extent greater than the maximum admissible under law, the sentence is confirmed, but the penalty imposed shall be either converted to the extent that corresponds to such a case under the Timorese law or reduced up to the appropriate limit.

3. A sentence imposed by a foreign court may be confirmed even though its minimum limit is below the one admissible under the Timorese law.

Statut de Rome

Article 103 Rôle des États dans l'executino des peines d'emprisonnement

1.

a) Les peines d'emprisonnement sont accomplies dans un État désigné par la Cour sur la liste des États qui lui ont fait savoir qu'ils étaient disposés à recevoir des condamnés.

b) Lorsqu'il déclare qu'il est disposé à recevoir des condamnés, un État peut assortir son acceptation de conditions qui doivent être agréées par la Cour et être conformes aux dispositions du présent chapitre.

c) L'État désigné dans une affaire donnée fait savoir promptement à la Cour s'il accepte ou non sa désignation.

2.

a) L'État chargé de l'exécution avise la Cour de toute circonstance, y compris la réalisation de toute condition convenue en application du paragraphe 1, qui serait de nature à modifier sensiblement les conditions ou la durée de la détention. La Cour est avisée au moins 45 jours à l'avance de toute circonstance de ce type connue ou prévisible. Pendant ce délai, l'État chargé de l'exécution ne prend aucune mesure qui pourrait être contraire à ses obligations en vertu de l'article 110 ;

b) Si la Cour ne peut accepter les circonstances visées à l'alinéa a), elle en avise l'État chargé de l'exécution et procède conformément à l'article 104, paragraphe 1.

3. Quand elle exerce son pouvoir de désignation conformément au paragraphe 1, la Cour prend en considération :

a) Le principe selon lequel les États Parties doivent partager la responsabilité de l'exécution des peines d'emprisonnement conformément aux principes de répartition équitable énoncés dans le Règlement de procédure et de preuve ;

b) Les règles conventionnelles du droit international généralement acceptées qui régissent le traitement des détenus ;

c) Les vues de la personne condamnée ;

d) La nationalité de la personne condamnée ;

e) Toute autre circonstance relative au crime, à la situation de la personne condamnée ou à l'exécution effective de la peine, susceptible de guider le choix de l'État chargé de l'exécution.

4. Si aucun État n'est désigné comme prévu au paragraphe 1, la peine d'emprisonnement est accomplie dans un établissement pénitentiaire fourni par l'État hôte, dans les conditions définies par l'accord de siège visé à l'article 3, paragraphe 2. Dans ce cas, les dépenses afférentes à l'exécution de la peine sont à la charge de la Cour.

Article 104 Modification de la désignation de l'État chargé de l'exécution

1. La Cour peut décider à tout moment de transférer un condamné dans une prison d'un autre État.

2. La personne condamnée par la Cour peut à tout moment demander à celle-ci son transfert hors de l'État chargé de l'exécution.

Article 105 Exécution de la peine

1. Sous réserve des conditions qu'un État a éventuellement formulées comme le prévoit l'article 103, paragraphe 1, alinéa b), la peine d'emprisonnement est exécutoire pour les États Parties, qui ne peuvent en aucun cas la modifier.

2. La Cour a seule le droit de se prononcer sur une demande de révision de sa décision sur la culpabilité ou la peine. L'État chargé de l'exécution n'empêche pas le condamné de présenter une telle demande.

Article 106 Contrôle de l'exécution de la peine et conditions de détention

1. L'exécution d'une peine d'emprisonnement est soumise au contrôle de la Cour. Elle est conforme aux règles conventionnelles internationales largement acceptées en matière de traitement des détenus.

2. Les conditions de détention sont régies par la législation de l'État chargé de l'exécution. Elles sont conformes aux règles conventionnelles internationales largement acceptées en matière de traitement des détenus. Elles ne peuvent en aucun cas être ni plus ni moins favorables que celles que l'État chargé de l'exécution réserve aux détenus condamnés pour des infractions similaires.

3. Les communications entre le condamné et la Cour sont libres et confidentielles.

Article 109 Exécution des peines d'amende et de mesures de confiscation

1. Les États Parties font exécuter les peines d'amende et les mesures de confiscation ordonnées par la Cour en vertu du chapitre VII, sans préjudice des droits des tiers de bonne foi et conformément à la procédure prévue par leur législation interne.

2. Lorsqu'un État Partie n'est pas en mesure de donner effet à l'ordonnance de confiscation, il prend des mesures pour récupérer la valeur du produit, des biens ou des avoirs dont la Cour a ordonné la confiscation, sans préjudice des droits des tiers de bonne foi.

3. Les biens, ou le produit de la vente de biens immobiliers ou, le cas échéant, d'autres biens, obtenus par un État Partie en exécution d'un arrêt de la Cour sont transférés à la Cour.