Exécution des peines prononcées

Nauru

Criminal Procedure Act 1972

PART IV - PROVISIONS RELATING TO CRIMINAL PROCEEDINGS

124 Preservation or disposal of property

(1) It shall be lawful for any Court in any criminal proceedings to make orders for :

(a) the preservation, or interim custody or detention, of any property produced in evidence or as to which any question may arise in the proceedings ;
(b) the sale, destruction or other disposal of any such property as may be of a perishable nature or liable to deteriorate, or as may be dangerous ;
(c) the restoration or awarding of possession of any such property to the person appearing to the Court to be entitled to possession thereof, without prejudice however to any civil proceedings which may be taken with respect thereto ;
(d) the payment by any person of the expense incurred in or about the preservation, custody, detention, sale, destruction or other disposal of any such property or the proceeds thereof ;
(e) the application of any such property or the proceeds thereof, in or towards satisfaction or payment of any such costs or compensation as may be ordered by the Court to be paid by any person.
Any order made under the provisions of paragraph (d) of the last preceding subsection may be enforced as if the order were the imposition of a fine.

Where an order is made under the provisions of this section in a case in which an appear lies, such order shall not, except where the property is liable to deterioration or decay or is dangerous, be carried out until the period allowed for presenting an appeal has passed or, where an appeal is presented within that period, until the appeal has been determined.

125 Property stolen to be restored to owner

(1) If any person guilty of any such offence as is mentioned in Chapters XXXVI to XLIV, inclusive, of the Criminal Code 1899, by stealing, taking, obtaining, extorting, converting or disposing of, or by knowingly receiving, any property, is prosecuted to conviction by a public prosecutor or by or on behalf of the owner of that property, or is found guilty on any such prosecution but is discharged under the provisions of any written law without conviction, the property shall be restored to the owner or his representative.

(2) In every case referred to in the preceding subsection, the Court before which any such offender is convicted, or discharged without conviction, shall have power to award from time to time writs of restitution for the property or to order the restitution thereof in a summary manner :
Provided that :

(a) where goods as defined in the Sale of Goods Act 1893 of England in its application to Nauru have been obtained by fraud or other wrongful means not amounting to stealing, the property in those goods shall not revest in the person who was the owner of the goods, or his personal representative, by reason only of the conviction of the offender ; and
(b) nothing in this section shall apply to the case of any valuable security which has been in good faith paid or discharged by some person liable for the payment thereof or, being a negotiable instrument, has been in good faith taken or received by transfer or delivery by some person for a just and valuable consideration without any notice or without reasonable cause to suspect that the same had been stolen.

(3) The operation of any order under this section shall, unless the Court before which the conviction or discharge takes place directs to the contrary in any case in which the title to the property is not in dispute, be suspended :
(a) in any case until the time allowed for presenting an appeal has passed, and
(b) in a case where an appeal is presented, until the determination of the appeal ;
and, in cases where the operation of any such order is suspended until the determination of the appeal, the order shall not take effect as to the property in question if the conviction is quashed on appeal, unless the Supreme Court so directs. The Chief Justice may make provision by rules for securing the safe custody of any property pending the suspension of the operation of any such order.

(4) Any person aggrieved by an order made under this section by the District Court may appeal to the Supreme Court and upon the hearing of any such appeal the Court may by order annul or vary any order made on a trial for the restitution of any property to any person, even though the conviction or order of discharge is not quashed ; and the order, if annulled, shall not take effect and, if varied, shall take effect as so varied.

PART IV - PROVISIONS RELATING TO CRIMINAL PROCEEDINGS

127 Restoration of possession of real property

(1) Where a person is convicted of an offence attended by criminal force, threat or intimidation and it appears to the Court that by such force, threat or intimidation any person has been dispossessed of any real property, the Court may, if it thinks fit, order possession of that property to be restored to the person so dispossessed.

(2) Any order under this section may be enforced by warrant addressed to a police officer.

(3) No such order shall prejudice any right or interest to or in the real property which any person may be able to establish in a civil suit or in proceedings before the Nauru Lands Committee.

Statut de Rome

Article 103 Rôle des États dans l'executino des peines d'emprisonnement

1.

a) Les peines d'emprisonnement sont accomplies dans un État désigné par la Cour sur la liste des États qui lui ont fait savoir qu'ils étaient disposés à recevoir des condamnés.

b) Lorsqu'il déclare qu'il est disposé à recevoir des condamnés, un État peut assortir son acceptation de conditions qui doivent être agréées par la Cour et être conformes aux dispositions du présent chapitre.

c) L'État désigné dans une affaire donnée fait savoir promptement à la Cour s'il accepte ou non sa désignation.

2.

a) L'État chargé de l'exécution avise la Cour de toute circonstance, y compris la réalisation de toute condition convenue en application du paragraphe 1, qui serait de nature à modifier sensiblement les conditions ou la durée de la détention. La Cour est avisée au moins 45 jours à l'avance de toute circonstance de ce type connue ou prévisible. Pendant ce délai, l'État chargé de l'exécution ne prend aucune mesure qui pourrait être contraire à ses obligations en vertu de l'article 110 ;

b) Si la Cour ne peut accepter les circonstances visées à l'alinéa a), elle en avise l'État chargé de l'exécution et procède conformément à l'article 104, paragraphe 1.

3. Quand elle exerce son pouvoir de désignation conformément au paragraphe 1, la Cour prend en considération :

a) Le principe selon lequel les États Parties doivent partager la responsabilité de l'exécution des peines d'emprisonnement conformément aux principes de répartition équitable énoncés dans le Règlement de procédure et de preuve ;

b) Les règles conventionnelles du droit international généralement acceptées qui régissent le traitement des détenus ;

c) Les vues de la personne condamnée ;

d) La nationalité de la personne condamnée ;

e) Toute autre circonstance relative au crime, à la situation de la personne condamnée ou à l'exécution effective de la peine, susceptible de guider le choix de l'État chargé de l'exécution.

4. Si aucun État n'est désigné comme prévu au paragraphe 1, la peine d'emprisonnement est accomplie dans un établissement pénitentiaire fourni par l'État hôte, dans les conditions définies par l'accord de siège visé à l'article 3, paragraphe 2. Dans ce cas, les dépenses afférentes à l'exécution de la peine sont à la charge de la Cour.

Article 104 Modification de la désignation de l'État chargé de l'exécution

1. La Cour peut décider à tout moment de transférer un condamné dans une prison d'un autre État.

2. La personne condamnée par la Cour peut à tout moment demander à celle-ci son transfert hors de l'État chargé de l'exécution.

Article 105 Exécution de la peine

1. Sous réserve des conditions qu'un État a éventuellement formulées comme le prévoit l'article 103, paragraphe 1, alinéa b), la peine d'emprisonnement est exécutoire pour les États Parties, qui ne peuvent en aucun cas la modifier.

2. La Cour a seule le droit de se prononcer sur une demande de révision de sa décision sur la culpabilité ou la peine. L'État chargé de l'exécution n'empêche pas le condamné de présenter une telle demande.

Article 106 Contrôle de l'exécution de la peine et conditions de détention

1. L'exécution d'une peine d'emprisonnement est soumise au contrôle de la Cour. Elle est conforme aux règles conventionnelles internationales largement acceptées en matière de traitement des détenus.

2. Les conditions de détention sont régies par la législation de l'État chargé de l'exécution. Elles sont conformes aux règles conventionnelles internationales largement acceptées en matière de traitement des détenus. Elles ne peuvent en aucun cas être ni plus ni moins favorables que celles que l'État chargé de l'exécution réserve aux détenus condamnés pour des infractions similaires.

3. Les communications entre le condamné et la Cour sont libres et confidentielles.

Article 109 Exécution des peines d'amende et de mesures de confiscation

1. Les États Parties font exécuter les peines d'amende et les mesures de confiscation ordonnées par la Cour en vertu du chapitre VII, sans préjudice des droits des tiers de bonne foi et conformément à la procédure prévue par leur législation interne.

2. Lorsqu'un État Partie n'est pas en mesure de donner effet à l'ordonnance de confiscation, il prend des mesures pour récupérer la valeur du produit, des biens ou des avoirs dont la Cour a ordonné la confiscation, sans préjudice des droits des tiers de bonne foi.

3. Les biens, ou le produit de la vente de biens immobiliers ou, le cas échéant, d'autres biens, obtenus par un État Partie en exécution d'un arrêt de la Cour sont transférés à la Cour.