TITLE II COOPERATION WITH THE INTERNATIONAL CRIMINAL COURT
CHAPTER VI ENFORCEMENT OF SENTENCES PRONOUNCED BY THE COURT
Article 33
In the event of a request from the Court, Belgium may enforce a final and enforceable sentence of imprisonment by the Court, provided it has agreed to appear on the list of States Parties accepting sentenced persons.
Article 34
1. Where the central authority approves the request by the Court to enforce a sentence of imprisonment, it shall so notify the Court and provide it with all relevant information concerning such enforcement of sentence.
2. In accordance with article 103, paragraph 2(a) of the Statute, the central authority shall also, if relevant, notify the Court of any circumstances which could materially affect the terms or extent of the imprisonment. The Court shall be given at least 45 days' notice of any such known or foreseeable circumstances. In accordance with article 103, paragraph 2(b) of the Statute, where the Court cannot agree to the said change in circumstances, it shall notify the central authority thereof and designate another State to enforce the sentence.
Article 35
1. In accordance with article 105 of the Statute, the sentence of imprisonment pronounced by the Court is enforceable in Belgium once the request is accepted by the central authority. The sentence delivered by the Court may in no case be modified. The Court alone shall have the right to decide on an application for appeal and revision.
2. Within 24 hours of his or her arrival at the prison assigned, the person transferred shall appear before the Crown Prosecutor (procureur du Roi) at the court of first instance of the place of custody, who shall question him or her as to his or her personal particulars, produce a written record, and having regard to the original or to an execution copy of the judgment of the Court, shall order the immediate incarceration of the sentenced person.
3. In accordance with article 106, paragraph 1 of the Statute, the enforcement of a sentence of imprisonment shall be subject to the supervision of the Court. The conditions of imprisonment shall be governed by Belgian legislation.
4. Procedures for conditional release shall be governed by article 110 of the Statute.
5. In accordance with article 104, paragraph 2 of the Statute, a sentenced person may at any time apply to the Court to be transferred from Belgium.
Article 36
Within the limits set by article 108 of the Statute, Belgium may, in applying its legislation, extradite or otherwise surrender a sentenced person who has served his or her sentence to the State which has requested his or her extradition or surrender, or to the International Tribunal which has sought the surrender of the person for purposes of trial or enforcement of a sentence.
Article 37
Should a convicted person enter an appeal against an acquittal or conviction or against sentence in accordance with article 81 of the Statute, an application for revision of a conviction or sentence in accordance with article 84 of the Statute or an application for a reduction of sentence in accordance with article 110 of the Statute, the request may be transmitted via the central authority which shall communicate it promptly to the Court together with all relevant documents.
Article 38
In accordance with article 106, paragraph 3 of the Statute, communications between the Court and a sentenced person shall be unimpeded and confidential.
Article 39
Should a convicted person escape from custody, the central authority may, after consultation with the Court, request the person’s surrender from the State in which the person is located pursuant to existing bilateral or multilateral arrangements, or may request that the Court seek the person’s surrender, in accordance with Part 9 of the Statute.
Article 40
Belgium shall give effect to fines or forfeitures ordered by the Court under Part 7 of the Statute, without prejudice to the rights of bona fide third parties. When a request for the enforcement of a forfeiture judgement is addressed to Belgium by the Court, the criminal court of the place where the property subject to forfeiture is located shall render the decision enforceable, after hearing the public prosecutor and the convicted person or the latter’s counsel. In accordance with article 109, paragraph 2 of the Statute, if it is impossible to give effect to a forfeiture order, equivalent forfeiture measures as specified in article 43bis, paragraph 2 of the Criminal Code may be ordered by the criminal court of the place where the property subject to forfeiture is located, without prejudice to the rights of bona fide third parties. Property or the proceeds of the sale of real property or, where appropriate, the sale of other property obtained from the enforcement of a judgement of the Court shall be transferred to the Court via the central authority.
Title 2 Belgians and Their Rights
Article 17
Assets may not be confiscated as a means of punishment.
Section 3 On Responsibilities
Article 110
The King has the right to remit or to reduce sentences passed by judges, except with regard to what has been ruled on concerning ministers and members of the Community and Regional Governments.
CHAPTER 3. - Competences of the BTF ICJ and holding of its meetings
Section 2. - Meetings of the BTF ICJ on specific files
Article 9.
2. 1° Besides, the chairman of the BTF ICJ convenes ex officio a meeting of the BTF ICJ on a specific file when the file concerned deals with the specific enforcement of the bilateral agreements reached with an international criminal jurisdiction on witness protection, air transport of detainees, enforcement of sentences and provisional release.
a) Les peines d'emprisonnement sont accomplies dans un État désigné par la Cour sur la liste des États qui lui ont fait savoir qu'ils étaient disposés à recevoir des condamnés.
b) Lorsqu'il déclare qu'il est disposé à recevoir des condamnés, un État peut assortir son acceptation de conditions qui doivent être agréées par la Cour et être conformes aux dispositions du présent chapitre.
c) L'État désigné dans une affaire donnée fait savoir promptement à la Cour s'il accepte ou non sa désignation.
2.
a) L'État chargé de l'exécution avise la Cour de toute circonstance, y compris la réalisation de toute condition convenue en application du paragraphe 1, qui serait de nature à modifier sensiblement les conditions ou la durée de la détention. La Cour est avisée au moins 45 jours à l'avance de toute circonstance de ce type connue ou prévisible. Pendant ce délai, l'État chargé de l'exécution ne prend aucune mesure qui pourrait être contraire à ses obligations en vertu de l'article 110 ;
b) Si la Cour ne peut accepter les circonstances visées à l'alinéa a), elle en avise l'État chargé de l'exécution et procède conformément à l'article 104, paragraphe 1.
3. Quand elle exerce son pouvoir de désignation conformément au paragraphe 1, la Cour prend en considération :
a) Le principe selon lequel les États Parties doivent partager la responsabilité de l'exécution des peines d'emprisonnement conformément aux principes de répartition équitable énoncés dans le Règlement de procédure et de preuve ;
b) Les règles conventionnelles du droit international généralement acceptées qui régissent le traitement des détenus ;
c) Les vues de la personne condamnée ;
d) La nationalité de la personne condamnée ;
e) Toute autre circonstance relative au crime, à la situation de la personne condamnée ou à l'exécution effective de la peine, susceptible de guider le choix de l'État chargé de l'exécution.
4. Si aucun État n'est désigné comme prévu au paragraphe 1, la peine d'emprisonnement est accomplie dans un établissement pénitentiaire fourni par l'État hôte, dans les conditions définies par l'accord de siège visé à l'article 3, paragraphe 2. Dans ce cas, les dépenses afférentes à l'exécution de la peine sont à la charge de la Cour.
1. La Cour peut décider à tout moment de transférer un condamné dans une prison d'un autre État.
2. La personne condamnée par la Cour peut à tout moment demander à celle-ci son transfert hors de l'État chargé de l'exécution.
1. Sous réserve des conditions qu'un État a éventuellement formulées comme le prévoit l'article 103, paragraphe 1, alinéa b), la peine d'emprisonnement est exécutoire pour les États Parties, qui ne peuvent en aucun cas la modifier.
2. La Cour a seule le droit de se prononcer sur une demande de révision de sa décision sur la culpabilité ou la peine. L'État chargé de l'exécution n'empêche pas le condamné de présenter une telle demande.
1. L'exécution d'une peine d'emprisonnement est soumise au contrôle de la Cour. Elle est conforme aux règles conventionnelles internationales largement acceptées en matière de traitement des détenus.
2. Les conditions de détention sont régies par la législation de l'État chargé de l'exécution. Elles sont conformes aux règles conventionnelles internationales largement acceptées en matière de traitement des détenus. Elles ne peuvent en aucun cas être ni plus ni moins favorables que celles que l'État chargé de l'exécution réserve aux détenus condamnés pour des infractions similaires.
3. Les communications entre le condamné et la Cour sont libres et confidentielles.
1. Les États Parties font exécuter les peines d'amende et les mesures de confiscation ordonnées par la Cour en vertu du chapitre VII, sans préjudice des droits des tiers de bonne foi et conformément à la procédure prévue par leur législation interne.
2. Lorsqu'un État Partie n'est pas en mesure de donner effet à l'ordonnance de confiscation, il prend des mesures pour récupérer la valeur du produit, des biens ou des avoirs dont la Cour a ordonné la confiscation, sans préjudice des droits des tiers de bonne foi.
3. Les biens, ou le produit de la vente de biens immobiliers ou, le cas échéant, d'autres biens, obtenus par un État Partie en exécution d'un arrêt de la Cour sont transférés à la Cour.