Rejet d’une demande de la CPI

Japon

Japan - Act on Cooperation with the International Criminal Court 2007 (2014) EN/Japanese

''Chapter II Cooperation with the ICC, Section 2 Provision of Evidence, etc., Subsection 1 Provision of Evidence, (Measures by the Minister of Justice) Article 6''

(1) Where the Minister of Justice has received documents sent by the Minister of Foreign Affairs pursuant to the provisions of Article 4 concerning a request for cooperation through provision of evidence, when the case does not fall under any of the following items, the Minister of Justice shall take the measures prescribed in the following paragraph or paragraph (3):
(i) when the request for cooperation competes with a request for assistance as prescribed in Article 1, item (i) of the Act on International Assistance in Investigations and Other Related Matters (Act No. 69 of 1980) (hereinafter referred to as "Investigation Assistance" in this item and Article 39, paragraph (1), item (ii)) and, where it is possible to give priority to such request for assistance pursuant to the provisions of the Statute, when the Minister of Justice finds it reasonable to provide said Investigation Assistance;
(ii) when complying with the request for cooperation would result in a breach of any of the obligations under international law prescribed in article 98, paragraph 1 of the Statute;
(iii) when complying with the request for cooperation would prejudice Japan's national security;
(iv) where the offense underlying the cooperation request is an offense prescribed in article 70, paragraph 1 of the Statute, when the act constituting the offense for which assistance is requested would not constitute a crime under the laws and regulations of Japan were it to have been carried out in Japan;
(v) when complying with the request for cooperation would risk obstructing an investigation or trial in a case that is connected with a crime other than the offense underlying the cooperation request, and that is being investigated by a Japanese public prosecutor, public prosecutor's assistant officer, or judicial police official or is pending before a Japanese court, and the Minister of Justice finds it unreasonable to immediately comply with said request; or
(vi) when there are other justifiable grounds for not immediately complying with the request for cooperation.
(2) The measures by the Minister of Justice pursuant to the provisions of the preceding paragraph shall be the measures under any of the following items, except in the case prescribed in the following paragraph:
(i) sending the relevant documents to the Chief Prosecutor of the appropriate District Public Prosecutor's Office and ordering the collection of evidence that is necessary for cooperation through provision of evidence;
(ii) sending documents concerning a request for cooperation through provision of evidence to the National Public Safety Commission; or
(iii) sending documents concerning a request for cooperation through provision of evidence to the Commandant of the Japan Coast Guard or to the head of any other national agency to which persons prescribed in Article 190 of the Code of Criminal Procedure (Act No. 131 of 1948) who are to exercise the functions of judicial police officials belong.
(3) When the request for cooperation prescribed in paragraph (1) pertains to the provision of documents that are connected with a legal action and that are being retained by a court, a public prosecutor, or a judicial police officer, the Minister of Justice shall send the custodian of such documents the documents concerning the request for cooperation.
(4) When the Minister of Justice finds it necessary in order to take the measures prescribed in the preceding two paragraphs or in order to take other measures concerning cooperation through provision of evidence, he/she may conduct an inquiry into the whereabouts of the person concerned and other necessary matters.

''Chapter II Cooperation with the ICC, Section 2 Provision of Evidence, etc., Subsection 1 Provision of Evidence, (Notification of Non-cooperation)Article 12''
After taking measures under the provisions of Article 6, paragraph (2), item (ii) or (iii) or paragraph (3) of said Article, when the Minister of Justice finds that the case falls under any of the provisions of paragraph (1), items (i) through (iv) of said Article and decides not to cooperate through provision of evidence, he/she shall notify the person who received the documents that were sent concerning the request for cooperation through provision of evidence to that effect without delay.

Statut de Rome

Article 90 Demandes concurrentes

1. Si un État Partie reçoit de la Cour, conformément à l'article 89, une demande de remise et reçoit par ailleurs de tout autre État une demande d'extradition de la même personne pour le même comportement, qui constitue la base du crime pour lequel la Cour demande la remise de cette personne, il en avise la Cour et l'État requérant.

2. Lorsque l'État requérant est un État Partie, l'État requis donne la priorité à la demande de la Cour :

a) Si la Cour a décidé, en application des articles 18 ou 19, que l'affaire que concerne la demande de remise est recevable en tenant compte de l'enquête menée ou des poursuites engagées par l'État requérant en relation avec la demande d'extradition de celui-ci ; ou

b) Si la Cour prend la décision visée à l'alinéa a) à la suite de la notification faite par l'État requis en application du paragraphe 1.

3. Lorsque la Cour n'a pas pris la décision visée au paragraphe 2, alinéa a), l'État requis peut, s'il le souhaite, commencer à instruire la demande d'extradition de l'État requérant en attendant que la Cour se prononce comme prévu à l'alinéa b). Il n'extrade pas la personne tant que la Cour n'a pas jugé l'affaire irrecevable. La Cour se prononce selon une procédure accélérée.

4. Si l'État requérant est un État non Partie au présent Statut, l'État requis, s'il n'est pas tenu par une obligation internationale d'extrader l'intéressé vers l'État requérant, donne la priorité à la demande de remise de la Cour, si celle-ci a jugé que l'affaire était recevable.

5. Quand une affaire relevant du paragraphe 4 n'a pas été jugée recevable par la Cour, l'État requis peut, s'il le souhaite, commencer à instruire la demande d'extradition de l'État requérant.

6. Dans les cas où le paragraphe 4 s'applique mais que l'État requis est tenu par une obligation internationale d'extrader la personne vers l'État non partie requérant, l'État requis détermine s'il y a lieu de remettre la personne à la Cour ou de l'extrader vers l'État requérant. Dans sa décision, il tient compte de toutes les considérations pertinentes, notamment :

a) L'ordre chronologique des demandes ;

b) Les intérêts de l'État requérant, en particulier, le cas échéant, le fait que le crime a été commis sur son territoire et la nationalité des victimes et de la personne réclamée ; et

c) La possibilité que la Cour et l'État requérant parviennent ultérieurement à un accord concernant la remise de cette personne.

7. Si un État Partie reçoit de la Cour une demande de remise et reçoit par ailleurs d'un autre État une demande d'extradition de la même personne pour un comportement différent de celui qui constitue le crime pour lequel la Cour demande la remise :

a) L'État requis donne la priorité à la demande de la Cour s'il n'est pas tenu par une obligation internationale d'extrader la personne vers l'État requérant ;

b) S'il est tenu par une obligation internationale d'extrader la personne vers l'État requérant, l'État requis soit remet cette personne à la Cour soit l'extrade vers l'État requérant. Dans son choix, il tient compte de toutes les considérations pertinentes, notamment celles qui sont énoncées au paragraphe 6, mais accorde une importance particulière à la nature et à la gravité relative du comportement en cause.

Lorsqu'à la suite d'une notification reçue en application du présent article, la Cour a jugé une affaire irrecevable et que l'extradition vers l'État requérant est ultérieurement refusée, l'État requis avise la Cour de cette décision.

Article 93 Autres formes de coopération

4. Conformément à l'article 72, un État Partie ne peut rejeter, totalement ou partiellement, une demande d'assistance de la Cour que si cette demande a pour objet la production de documents ou la divulgation d'éléments de preuve qui touchent à sa sécurité nationale.