Exécution des peines d’emprisonnement

Albanie

Albania - Criminal Code 1995 (2013) EN

1 General Part

Chapter 1- Criminal Law and its Application

Article 10 Validity of criminal sentences of foreign courts

Unless otherwise provided for by bilateral or multilateral treaties, the criminal sentences of foreign courts on Albanian citizens who plead guilty of committing a criminal act are valid in Albania within the limits of the Albanian law, also on the following merits:

a) for the effect of qualifying as recidivist the person who has committed the criminal act;

b) to execute sentences comprising additional punishment;

c) for implementing security measures;

d) for compensation of damages or other civil law effects.

Albania - Criminal Procedure Code 1995 (2017) EN

GENERAL PROVISIONS
Article 5 Restrictions of the personal freedom
3. Persons convicted to imprisonment are ensured human treatment and moral rehabilitation.

TITLE IX EXECUTION OF DECISIONS
CHAPTER I EXECUTION OF DECISIONS
Article 464 Execution of imprisonment sentences
1. In order to execute an imprisonment decision, the prosecutor issues an order of execution.
2. The order of execution contains the personal data of the convicted person, the dispositive of the decision and the necessary rulings on execution.
3. When the convicted person is under precautionary detention in prison, the order is sent to the state authority that administers the prisons and is notified to the interested person, whereas when the convicted person is not under precautionary detention in prison, his/her imprisonment shall be ordered.
4. It is proceeded in The same way in cases of the enforcement of decisions of compulsory hospitalisation in medical or educational institutions.

TITLE IX EXECUTION OF DECISIONS
CHAPTER III EXECUTION OF THE CRIMINAL DECISIONS
SECTION I EXECUTION OF FOREIGN CRIMINAL DECISIONS
Article 516 Determining the sanction
1. When recognising a foreign decision, the court determines the punishment to be served in the Albanian state. It converts the punishment imposed in the foreign decision into one of the punishments provided for the same fact by the Albanian law. This punishment must correspond, by nature, to the one which has been established in the foreign decision. The length of the punishment may not exceed the maximum term provided for the same fact by the Albanian law.
2. When the foreign decision does not specify the length of the punishment, the court establishes it based on the criteria indicated in the Criminal Code. In no case the imposed punishment may be higher than the one imposed by the recognized criminal decision.
3. When the execution of the punishment rendered in a foreign state has been conditionally suspended, the court, with the decision of recognition, in addition to other issues, rules also on the conditional suspension of the punishment. the court does the same when the defendant has been conditionally released in the foreign country.
4. In order to establish a punishment by fine, the amount indicated in the foreign decision shall be converted in equal value into Albanian currency, applying the exchange rate of the day on which the recognition was decided.
5. The decision of recognition regarding the execution of a confiscation shall also order the execution of the confiscation.

Statut de Rome

Article 103 Rôle des États dans l'executino des peines d'emprisonnement

1.

a) Les peines d'emprisonnement sont accomplies dans un État désigné par la Cour sur la liste des États qui lui ont fait savoir qu'ils étaient disposés à recevoir des condamnés.

b) Lorsqu'il déclare qu'il est disposé à recevoir des condamnés, un État peut assortir son acceptation de conditions qui doivent être agréées par la Cour et être conformes aux dispositions du présent chapitre.

c) L'État désigné dans une affaire donnée fait savoir promptement à la Cour s'il accepte ou non sa désignation.

2.

a) L'État chargé de l'exécution avise la Cour de toute circonstance, y compris la réalisation de toute condition convenue en application du paragraphe 1, qui serait de nature à modifier sensiblement les conditions ou la durée de la détention. La Cour est avisée au moins 45 jours à l'avance de toute circonstance de ce type connue ou prévisible. Pendant ce délai, l'État chargé de l'exécution ne prend aucune mesure qui pourrait être contraire à ses obligations en vertu de l'article 110 ;

b) Si la Cour ne peut accepter les circonstances visées à l'alinéa a), elle en avise l'État chargé de l'exécution et procède conformément à l'article 104, paragraphe 1.

3. Quand elle exerce son pouvoir de désignation conformément au paragraphe 1, la Cour prend en considération :

a) Le principe selon lequel les États Parties doivent partager la responsabilité de l'exécution des peines d'emprisonnement conformément aux principes de répartition équitable énoncés dans le Règlement de procédure et de preuve ;

b) Les règles conventionnelles du droit international généralement acceptées qui régissent le traitement des détenus ;

c) Les vues de la personne condamnée ;

d) La nationalité de la personne condamnée ;

e) Toute autre circonstance relative au crime, à la situation de la personne condamnée ou à l'exécution effective de la peine, susceptible de guider le choix de l'État chargé de l'exécution.

4. Si aucun État n'est désigné comme prévu au paragraphe 1, la peine d'emprisonnement est accomplie dans un établissement pénitentiaire fourni par l'État hôte, dans les conditions définies par l'accord de siège visé à l'article 3, paragraphe 2. Dans ce cas, les dépenses afférentes à l'exécution de la peine sont à la charge de la Cour.

Article 105 Exécution de la peine

1. Sous réserve des conditions qu'un État a éventuellement formulées comme le prévoit l'article 103, paragraphe 1, alinéa b), la peine d'emprisonnement est exécutoire pour les États Parties, qui ne peuvent en aucun cas la modifier.

2. La Cour a seule le droit de se prononcer sur une demande de révision de sa décision sur la culpabilité ou la peine. L'État chargé de l'exécution n'empêche pas le condamné de présenter une telle demande.