Demande concurrente

État indépendant du Samoa

International Criminal Court Act 2007, No.26

PART IV
ARREST AND SURRENDER OF PERSON TO ICC

40. Competing requests -

(1) Where a request for arrest and surrender of a person is received from the ICC and one or more states also request the extradition of the person for the same conduct as that which constitutes the crime for which ICC seeks the person’s surrender, the Minister –

(a) shall notify ICC and the requesting state of that fact; and
(b) shall determine whether the person is to be surrendered to the ICC or to the requesting state.

(2) Where the request for extradition of a person for the same conduct as that which constitutes the crime for which the ICC seeks the person’s surrender is made by a state which is a party to the Statute, priority shall be given to the request from the ICC if the ICC has determined under articles 18 or 19 of the Statute that the case is admissible, and where an admissibility decision is pending before the ICC, no person shall be extradited under the laws relating to extradition until the ICC makes a decision on admissibility and determines that the case is inadmissible.

(3) Where the request for extradition of a person for the same conduct as that which constitutes the crime for which the ICC seeks the persons surrender is made by a state which is not a party to the Statute, priority shall be given to the request for arrest and surrender from the ICC, if Samoa is not under an international obligation to extradite the person to the requesting state and the ICC has determined under article 18 or 19 of the Statute that the case is admissible.

(4) Where the request for extradition of a person for the same conduct as that which constitutes the crime for which the ICC seeks the person’s surrender is made by a state which is not a party to the Statute and Samoa is under an international obligation to extradite the person to the requesting state and the ICC has determined under article 18 or 19 of the Statute that the case is admissible, the Minister shall determine whether the person is to be surrendered to the ICC or extradited taking into consideration all the relevant factors including but not limited to, the respective dates of the requests, the interests of the requesting state including, where relevant, whether the crime was committed in its territory, the nationality of the victims and the person sought to be extradited, and the possibility of subsequent surrender between the ICC and the requesting state.

(5) Where a request for arrest and surrender is received from the ICC and one or more states also request the extradition of the person for conduct other than that which constitutes the crime for which ICC seeks the person’s surrender, priority shall be given to the request from the ICC if Samoa is not under an international obligation to extradite the person to any requesting state.

(6) Where a request for surrender is received from the ICC and one or more states also request the extradition of the person for conduct other than that which constitutes the crime for which ICC seeks the person’s surrender, and Samoa is under an international obligation to extradite to one or more of the requesting states, the Minister shall determine whether the person is to be surrendered to the ICC or extradited to a requesting state taking into consideration all the relevant factors referred to in subsection (4) as well as the relative nature and gravity of the conduct in question.

PART V
REQUESTS FOR OTHER TYPES OF ASSISTANCE


77. Postponement of execution of request for assistance -

(1) The Minister may postpone the execution of a request for assistance under this Part only if -

(d) there are competing requests for assistance from ICC and a state, and the Minister in consultation with ICC and the state decides to postpone the execution of the ICC’s request.

Statut de Rome

Article 90 Demandes concurrentes

1. Si un État Partie reçoit de la Cour, conformément à l'article 89, une demande de remise et reçoit par ailleurs de tout autre État une demande d'extradition de la même personne pour le même comportement, qui constitue la base du crime pour lequel la Cour demande la remise de cette personne, il en avise la Cour et l'État requérant.

2. Lorsque l'État requérant est un État Partie, l'État requis donne la priorité à la demande de la Cour :

a) Si la Cour a décidé, en application des articles 18 ou 19, que l'affaire que concerne la demande de remise est recevable en tenant compte de l'enquête menée ou des poursuites engagées par l'État requérant en relation avec la demande d'extradition de celui-ci ; ou

b) Si la Cour prend la décision visée à l'alinéa a) à la suite de la notification faite par l'État requis en application du paragraphe 1.

3. Lorsque la Cour n'a pas pris la décision visée au paragraphe 2, alinéa a), l'État requis peut, s'il le souhaite, commencer à instruire la demande d'extradition de l'État requérant en attendant que la Cour se prononce comme prévu à l'alinéa b). Il n'extrade pas la personne tant que la Cour n'a pas jugé l'affaire irrecevable. La Cour se prononce selon une procédure accélérée.

4. Si l'État requérant est un État non Partie au présent Statut, l'État requis, s'il n'est pas tenu par une obligation internationale d'extrader l'intéressé vers l'État requérant, donne la priorité à la demande de remise de la Cour, si celle-ci a jugé que l'affaire était recevable.

5. Quand une affaire relevant du paragraphe 4 n'a pas été jugée recevable par la Cour, l'État requis peut, s'il le souhaite, commencer à instruire la demande d'extradition de l'État requérant.

6. Dans les cas où le paragraphe 4 s'applique mais que l'État requis est tenu par une obligation internationale d'extrader la personne vers l'État non partie requérant, l'État requis détermine s'il y a lieu de remettre la personne à la Cour ou de l'extrader vers l'État requérant. Dans sa décision, il tient compte de toutes les considérations pertinentes, notamment :

a) L'ordre chronologique des demandes ;

b) Les intérêts de l'État requérant, en particulier, le cas échéant, le fait que le crime a été commis sur son territoire et la nationalité des victimes et de la personne réclamée ; et

c) La possibilité que la Cour et l'État requérant parviennent ultérieurement à un accord concernant la remise de cette personne.

7. Si un État Partie reçoit de la Cour une demande de remise et reçoit par ailleurs d'un autre État une demande d'extradition de la même personne pour un comportement différent de celui qui constitue le crime pour lequel la Cour demande la remise :

a) L'État requis donne la priorité à la demande de la Cour s'il n'est pas tenu par une obligation internationale d'extrader la personne vers l'État requérant ;

b) S'il est tenu par une obligation internationale d'extrader la personne vers l'État requérant, l'État requis soit remet cette personne à la Cour soit l'extrade vers l'État requérant. Dans son choix, il tient compte de toutes les considérations pertinentes, notamment celles qui sont énoncées au paragraphe 6, mais accorde une importance particulière à la nature et à la gravité relative du comportement en cause.

Lorsqu'à la suite d'une notification reçue en application du présent article, la Cour a jugé une affaire irrecevable et que l'extradition vers l'État requérant est ultérieurement refusée, l'État requis avise la Cour de cette décision.