Demande de coopération

République tchèque

Czech republic - Act on International Judicial Cooperation in Criminal Matters 2013 EN

PART ONE OPENING PROVISIONS

Section 8 Forms of Cooperation
(1) Judicial authorities will liaise with foreign authorities through their central authorities; they may liaise directly, where an international treaty or this Act allows it.
(2) The central authorities will liaise with foreign authorities via diplomatic channels; they
may liaise in another way, where an international treaty or this Act allows it.
(3) Liaison with foreign authorities will in principle be realized in documentary form.
(4) In case a judicial authority or central authority requests international legal assistance
with a foreign state vie telephone, facsimile, electronically, by the means of international police cooperation, personally or otherwise, they will always subsequently send the original of the request in documentary form to the foreign authority, unless this Act or an international treaty provide otherwise, or unless the foreign authority expressly declares that they do not require sending the original of the request in documentary form.
(5) If the matter clearly cannot be delayed and if there is no doubt about the credibility of the request, the judicial or central authority may initiate execution of actions of international judicial cooperation on the basis of a request of a foreign authority made via telephone, facsimile, electronically, through international police cooperation, personally via a representative of the foreign authority or otherwise. Unless an international treaty or this Act provide otherwise, they will always request the foreign authority to send the original of the request in documentary form within a time period specified by them.
(6) By the means of international police cooperation, judicial and central authorities may also exchange information with foreign authorities concerning execution of requests for international judicial cooperation, including information on time and other details of handover, takeover and transit of persons and items.

PART ONE OPENING PROVISIONS

Section 9
(2) Evidence, as well as other information acquired on the basis of a request of a foreign authority for international judicial cooperation may be presented to the foreign authority only after the original of this request is delivered, unless the circumstances of the case necessitate its immediate handover.

PART THREE Individual forms of International Judicial Cooperation
Chapter I Legal Assistance
Sub-chapter 1 Requesting Legal Assistance in a Foreign State

Section 39
Legal assistance in a foreign state may be requested after initiating actions in criminal proceedings and for the purpose of these proceedings.

Section 40
(1) Legal assistance in a foreign state may be requested solely on the basis of a request of the public prosecutor and after lodging an indictment, on the basis of a request of the court. This does not preclude the public prosecutor from requesting legal assistance from his own initiative also after lodging an indictment, if it concerns obtaining evidence necessary for representing prosecution in trial proceedings. The public prosecutor will submit the request for legal assistance to the Supreme Public Prosecutor’s Office, the court to the Ministry.
(2) The central authority will review the request for legal assistance, especially with regard to the conditions and essentials implied by this Act or by an international treaty, and to the requirements arising from previous mutual relations, and will send it to the foreign state, unless it returns it along with stating reasons, for which it was impossible to send it to the foreign state. In relation to reviewing the request for legal assistance the central authority may request the judicial authority to make necessary corrections and amendments. Opinion of the central authority is binding for the judicial authority.
(3) The judicial authority may send a request for legal assistance and all other documents directly to the foreign authority only if an international treaty provides for a direct contact between judicial authorities in the course of realization of legal assistance.

Statut de Rome

Article 87 Demandes de coopération : dispositions générales

1.

a) La Cour est habilitée à adresser des demandes de coopération aux États Parties. Ces demandes sont transmises par la voie diplomatique ou toute autre voie appropriée que chaque État Partie choisit au moment de la ratification, de l'acceptation ou de l'approbation du présent Statut ou de l'adhésion à celui-ci.Toute modification ultérieure du choix de la voie de transmission est faite par chaque État Partie conformément au Règlement de procédure et de preuve.

b) S'il y a lieu, et sans préjudice des dispositions de l'alinéa a), les demandes peuvent être également transmises par l'Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL) ou par toute organisation régionale compétente.

2. Les demandes de coopération et les pièces justificatives y afférentes sont soit rédigées dans une langue officielle de l'État requis ou accompagnées d'une traduction dans cette langue, soit rédigées dans l'une des langues de travail de la Cour ou accompagnées d'une traduction dans l'une de ces langues, selon le choix fait par l'État requis au moment de la ratification, de l'acceptation ou de l'approbation du présent Statut ou de l'adhésion à celui-ci.Toute modification ultérieure de ce choix est faite conformément au Règlement de procédure et de preuve.

3. L'État requis respecte le caractère confidentiel des demandes de coopération et des pièces justificatives y afférentes, sauf dans la mesure où leur divulgation est nécessaire pour donner suite à la demande.

4. En ce qui concerne les demandes d'assistance présentées au titre du présent chapitre, la Cour peut prendre, notamment en matière de protection des renseignements, les mesures qui peuvent être nécessaires pour garantir la sécurité et le bien-être physique ou psychologique des victimes, des témoins potentiels et des membres de leur famille. La Cour peut demander que tout renseignement fourni au titre du présent chapitre soit communiqué et traité de telle sorte que soient préservés la sécurité et le bien-être physique ou psychologique des victimes, des témoins potentiels et des membres de leur famille.

5.

a) La Cour peut inviter tout État non partie au présent Statut à prêter son assistance au titre du présent chapitre sur la base d'un arrangement ad hoc ou d'un accord conclu avec cet État ou sur toute autre base appropriée.

b) Si, ayant conclu avec la Cour un arrangement ad hoc ou un accord, un État non partie au présent Statut n'apporte pas l'assistance qui lui est demandée en vertu de cet arrangement ou de cet accord, la Cour peut en informer l'Assemblée des États Parties, ou le Conseil de sécurité lorsque c'est celui-ci qui l'a saisie.

6. La Cour peut demander des renseignements ou des documents à toute organisation intergouvernementale. Elle peut également solliciter d'autres formes de coopération et d'assistance dont elle est convenue avec une organisation intergouvernementale et qui sont conformes aux compétences ou au mandat de celle-ci.

7. Si un État Partie n'accède pas à une demande de coopération de la Cour contrairement à ce que prévoit le présent Statut, et l'empêche ainsi d'exercer les fonctions et les pouvoirs que lui confère le présent Statut, la Cour peut en prendre acte et en référer à l'Assemblée des États Parties ou au Conseil de sécurité lorsque c'est celui-ci qui l'a saisie.