PART THREE Individual forms of International Judicial Cooperation
Chapter II Extradition of Persons
Sub-chapter 2 Extradition to Foreign States
Section 102 Concurrence of Requests for Extradition from Several States
(1) In case requests of several foreign states for extradition of the same person are received, conditions of admissibility of extradition will be assessed in relation to each of these requests separately. In such a case the competence for proceedings on assessment of admissibility of extradition on the basis of an extradition request served later will pertain to the court competent for proceedings on admissibility of extradition on the basis of a request received earlier. After the decision on admissibility of extradition comes to full force and effect, the Minister of Justice will decide, to which state this person will be extradited. At the same time he may grant a consent to his extradition to another state that requested his extradition.
(2) When deciding to which foreign state will the person be extradited, the Minister of Justice will consider especially the order, in which the requests were received, circumstances of commission of the criminal offences, for which the extradition is requested, including their seriousness, the type and extent of the imposed sentences and the probability of each state in question to achieve subsequent extradition of the person from the state, to which the person would be extradited from the Czech Republic, as well as the fact, whether the extradition is requested for the purpose of criminal proceedings or execution of an unsuspended sentence of imprisonment or a protective measure associated with incarceration.
(3) Provision of Section 96 will not apply in case of concurrence of requests for extradition; if the person concerned by the extradition already gave his consent with his extradition, such consent will not be taken into account.
PART FOUR Cooperation with International Criminal Courts and Tribunals
Chapter I General Provisions
Section 151 Concurrence of Requests
In case requests or orders of several international courts or of an international court an a foreign state are served to the authorities of the Czech Republic and they concern the same person or the same matter and providing cooperation on the basis of all such requests or orders is not possible, conditions and possibilities of providing cooperation will be assessed in relation to each request and order individually. Therein will be considered especially the nature of the obligation to cooperation with the international court, the order, in which these requests and orders were served to the authorities of the Czech Republic, circumstances of commission of the criminal offenses concerned by these requests and orders, including their seriousness, furthermore the type and extent of sentences that may be or have been imposed and the probability, with which the international courts and states, requests and orders of which were served to the authorities of the Czech Republic, may achieve provision of cooperation in mutual relations.
Section 152 Not Granting and Suspension of Execution of Request or Order
(1) The judicial authority will consult the international court, before not granting or partially granting its request or order, about the conditions, under which it would be possible to grant the request or order, including eventual correction or supplementation thereof
(2) The judicial authority may postpone execution of a request or order of an international court only after a previous consultation with the international court and only for a fixed time period; its duration will the judicial authority notify to the international court along with a notification of suspension of execution of the request or order. If a request or order of an international court referred to in Section 145 (1) (a) is concerned, it may do so only after a consultation with this international court.
1. Si un État Partie reçoit de la Cour, conformément à l'article 89, une demande de remise et reçoit par ailleurs de tout autre État une demande d'extradition de la même personne pour le même comportement, qui constitue la base du crime pour lequel la Cour demande la remise de cette personne, il en avise la Cour et l'État requérant.
2. Lorsque l'État requérant est un État Partie, l'État requis donne la priorité à la demande de la Cour :
a) Si la Cour a décidé, en application des articles 18 ou 19, que l'affaire que concerne la demande de remise est recevable en tenant compte de l'enquête menée ou des poursuites engagées par l'État requérant en relation avec la demande d'extradition de celui-ci ; ou
b) Si la Cour prend la décision visée à l'alinéa a) à la suite de la notification faite par l'État requis en application du paragraphe 1.
3. Lorsque la Cour n'a pas pris la décision visée au paragraphe 2, alinéa a), l'État requis peut, s'il le souhaite, commencer à instruire la demande d'extradition de l'État requérant en attendant que la Cour se prononce comme prévu à l'alinéa b). Il n'extrade pas la personne tant que la Cour n'a pas jugé l'affaire irrecevable. La Cour se prononce selon une procédure accélérée.
4. Si l'État requérant est un État non Partie au présent Statut, l'État requis, s'il n'est pas tenu par une obligation internationale d'extrader l'intéressé vers l'État requérant, donne la priorité à la demande de remise de la Cour, si celle-ci a jugé que l'affaire était recevable.
5. Quand une affaire relevant du paragraphe 4 n'a pas été jugée recevable par la Cour, l'État requis peut, s'il le souhaite, commencer à instruire la demande d'extradition de l'État requérant.
6. Dans les cas où le paragraphe 4 s'applique mais que l'État requis est tenu par une obligation internationale d'extrader la personne vers l'État non partie requérant, l'État requis détermine s'il y a lieu de remettre la personne à la Cour ou de l'extrader vers l'État requérant. Dans sa décision, il tient compte de toutes les considérations pertinentes, notamment :
a) L'ordre chronologique des demandes ;
b) Les intérêts de l'État requérant, en particulier, le cas échéant, le fait que le crime a été commis sur son territoire et la nationalité des victimes et de la personne réclamée ; et
c) La possibilité que la Cour et l'État requérant parviennent ultérieurement à un accord concernant la remise de cette personne.
7. Si un État Partie reçoit de la Cour une demande de remise et reçoit par ailleurs d'un autre État une demande d'extradition de la même personne pour un comportement différent de celui qui constitue le crime pour lequel la Cour demande la remise :
a) L'État requis donne la priorité à la demande de la Cour s'il n'est pas tenu par une obligation internationale d'extrader la personne vers l'État requérant ;
b) S'il est tenu par une obligation internationale d'extrader la personne vers l'État requérant, l'État requis soit remet cette personne à la Cour soit l'extrade vers l'État requérant. Dans son choix, il tient compte de toutes les considérations pertinentes, notamment celles qui sont énoncées au paragraphe 6, mais accorde une importance particulière à la nature et à la gravité relative du comportement en cause.
Lorsqu'à la suite d'une notification reçue en application du présent article, la Cour a jugé une affaire irrecevable et que l'extradition vers l'État requérant est ultérieurement refusée, l'État requis avise la Cour de cette décision.