Exécution des peines d’emprisonnement

République d'Autriche

Austria - Extradition and Mutual Assistance (EN/DE) 1979 (2020)

TITLE V
Taking Over the Prosecution of a Case and Surveillance; Execution of Foreign Criminal-Court Decisions

CHAPTER THREE
Execution of Foreign Criminal-Court Decisions

Prerequisites
§ 64. (1) The execution or further execution of a decision by a foreign court imposing a fine or custodial sentence, a preventive measure involving deprivation of liberty or property-law order with final and enforceable effect shall be admissible upon a request by another State if:
1. the decision of the foreign court was taken in proceedings complying with the principles set forth in Article 6 of the Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms, Federal Law Gazette No. 210/1958,
2. the decision was taken for an act that is sanctioned by a court punishment under Austrian law,
3. the decision was not taken for one of the punishable acts listed in § 14 and § 15,
4. under Austrian law no statute of limitation applies to the execution,

TITLE V
Taking Over the Prosecution of a Case and Surveillance; Execution of Foreign Criminal-Court Decisions

CHAPTER THREE
Execution of Foreign Criminal-Court Decisions

Prerequisites
§ 64. (2) The execution of a decision by a foreign court imposing a custodial sentence or preventive measure involving deprivation of liberty shall only be admissible if the convicted person is an Austrian citizen, has his/her domicile or place of residence in Austria and has agreed to the execution in Austria.

Statut de Rome

Article 103 Rôle des États dans l'executino des peines d'emprisonnement

1.

a) Les peines d'emprisonnement sont accomplies dans un État désigné par la Cour sur la liste des États qui lui ont fait savoir qu'ils étaient disposés à recevoir des condamnés.

b) Lorsqu'il déclare qu'il est disposé à recevoir des condamnés, un État peut assortir son acceptation de conditions qui doivent être agréées par la Cour et être conformes aux dispositions du présent chapitre.

c) L'État désigné dans une affaire donnée fait savoir promptement à la Cour s'il accepte ou non sa désignation.

2.

a) L'État chargé de l'exécution avise la Cour de toute circonstance, y compris la réalisation de toute condition convenue en application du paragraphe 1, qui serait de nature à modifier sensiblement les conditions ou la durée de la détention. La Cour est avisée au moins 45 jours à l'avance de toute circonstance de ce type connue ou prévisible. Pendant ce délai, l'État chargé de l'exécution ne prend aucune mesure qui pourrait être contraire à ses obligations en vertu de l'article 110 ;

b) Si la Cour ne peut accepter les circonstances visées à l'alinéa a), elle en avise l'État chargé de l'exécution et procède conformément à l'article 104, paragraphe 1.

3. Quand elle exerce son pouvoir de désignation conformément au paragraphe 1, la Cour prend en considération :

a) Le principe selon lequel les États Parties doivent partager la responsabilité de l'exécution des peines d'emprisonnement conformément aux principes de répartition équitable énoncés dans le Règlement de procédure et de preuve ;

b) Les règles conventionnelles du droit international généralement acceptées qui régissent le traitement des détenus ;

c) Les vues de la personne condamnée ;

d) La nationalité de la personne condamnée ;

e) Toute autre circonstance relative au crime, à la situation de la personne condamnée ou à l'exécution effective de la peine, susceptible de guider le choix de l'État chargé de l'exécution.

4. Si aucun État n'est désigné comme prévu au paragraphe 1, la peine d'emprisonnement est accomplie dans un établissement pénitentiaire fourni par l'État hôte, dans les conditions définies par l'accord de siège visé à l'article 3, paragraphe 2. Dans ce cas, les dépenses afférentes à l'exécution de la peine sont à la charge de la Cour.

Article 105 Exécution de la peine

1. Sous réserve des conditions qu'un État a éventuellement formulées comme le prévoit l'article 103, paragraphe 1, alinéa b), la peine d'emprisonnement est exécutoire pour les États Parties, qui ne peuvent en aucun cas la modifier.

2. La Cour a seule le droit de se prononcer sur une demande de révision de sa décision sur la culpabilité ou la peine. L'État chargé de l'exécution n'empêche pas le condamné de présenter une telle demande.