Remise

Grèce

Greece - Adaptation of internal law to ICC Statute 2011 EN

PART B
PROCEDURAL PROVISIONS AND JUDICIAL COOPERATION

II. JUDICIAL COOPERATION

Art. 22
Decision for surrender to the ICC

1. The Judicial Council of the Appeals Court, after examining the arrested, in cases he
preferred to present him/herself before it and after hearing the Prosecutor and the accused or his legal representative, shall decide by a reasoned judgment upon the following issues of the request:
(a) Whether the warrant applies to that person,
(b) Whether the person has been arrested in conformity with the lawful procedure (bene detentus)
(c) Whether the rights of the person have been respected, especially the right to an attorney and interpreter (in case that the arrested person lacks sufficient command of the Greek language),
(d) Whether the crime attributed to the arrested person or, in case of the existence of a verdict of guilt, the crime for which this verdict was issued, are included in the list of crimes for which the surrender is allowed, according to the provisions of the present law.

2. The Judicial Council of the Appeals Court may order the conduct of supplementary
investigations concerning the elucidation of the data of par. 1, deferring the final decision for 15 days the utmost.

3. The final decision of the Judicial Council of the Appeals Court may be appealed by the
person whose surrender is sought and by the Prosecutor before the Supreme Criminal Court (Areios Pagos)in a deadline of 3 days after the publication of the decision. A report of the appeal shall be drawn up by the Registrar of the Appeals Court.

4. The Supreme Court shall decide in camera within ten days. Art. 448 and 450 of the C.C.P. shall apply by analogy.

5. The person whose surrender is sought, shall be summoned by the General Attorney of the Supreme Court in person or through his appointed representative, at least 3 days before the hearing.

6. The Judicial Council of the Appeals Court may, at any stage of the proceedings, order the interim release of the arrested according to the stipulations of art. 59 paras 3-6 of ICC Statute , ratified by Law 3003/2002. The provision of art. 449 par. 2 of C.C.P. shall apply analogously. In case of appeal, the Judicial Council of the Supreme Court shall be competent for adjudication.


Art. 23 Surrender to the ICC

1. The decision for surrender issued by the competent Judicial Council shall be executed
within a period of one month after its public announcement. In such a case, the Prosecutor of the Appeals Court shall submit the decision, accompanied by the relevant record, to the Secretary of State for Justice, Transparency and Human Rights, who takes care of its execution.

2. In the case that an irrevocable decision concerning the request for surrender is not
published within 3 months from the date of arrest, the arrested person shall be released.

PART B
PROCEDURAL PROVISIONS AND JUDICIAL COOPERATION

II. JUDICIAL COOPERATION

Art. 27
Transportation of a person under surrender through Greek territory

The Secretary of State for Justice, Transparency and Human Rights shall authorize transportation through the national territory of a person being surrendered to the Court by another State, provided that the conditions of art. 89 par. 3 of ICC Statute are fulfilled .

Statut de Rome

Article 89 Remise de certaines personnes à la Cour

1. La Cour peut présenter à tout État sur le territoire duquel une personne est susceptible de se trouver une demande, accompagnée des pièces justificatives indiquées à l'article 91, tendant à ce que cette personne soit arrêtée et lui soit remise, et sollicite la coopération de cet État pour l'arrestation et la remise de la personne. Les États Parties répondent à toute demande d'arrestation et de remise conformément aux dispositions du présent chapitre et aux procédures prévues par leur législation nationale.

2. Lorsque la personne dont la remise est sollicitée saisit une juridiction nationale d'une contestation fondée sur le principe ne bis in idem, comme prévu à l'article 20, l'État requis consulte immédiatement la Cour pour savoir s'il y a eu en l'espèce une décision sur la recevabilité. S'il a été décidé que l'affaire est recevable, l'État requis donne suite à la demande. Si la décision sur la recevabilité est pendante, l'État requis peut différer l'exécution de la demande jusqu'à ce que la Cour ait statué.

3.

a) Les États Parties autorisent le transport à travers leur territoire, conformément aux procédures prévues par leur législation nationale, de toute personne transférée à la Cour par un autre État, sauf dans le cas où le transit par leur territoire gênerait ou retarderait la remise.

b) Une demande de transit est transmise par la Cour conformément à l'article 87. Elle contient :

i) Le signalement de la personne transportée ;

ii) Un bref exposé des faits et de leur qualification juridique ; et

iii) Le mandat d'arrêt et de remise ;

c) La personne transportée reste détenue pendant le transit.

d) Aucune autorisation n'est nécessaire si la personne est transportée par voie aérienne et si aucun atterrissage n'est prévu sur le territoire de l'État de transit.

e) Si un atterrissage imprévu a lieu sur le territoire de l'État de transit, celui-ci peut exiger de la Cour la présentation d'une demande de transit dans les formes prescrites à l'alinéa b). L'État de transit place la personne transportée en détention jusqu'à la réception de la demande de transit et l'accomplissement effectif du transit. Toutefois, la détention au titre du présent alinéa ne peut se prolonger au-delà de 96 heures après l'atterrissage imprévu si la demande n'est pas reçue dans ce délai.

4. Si la personne réclamée fait l'objet de poursuites ou exécute une peine dans l'État requis pour un crime différent de celui pour lequel sa remise à la Cour est demandée, cet État, après avoir décidé d'accéder à la demance de la Cour, consulte celle-ci.