TITLE II COOPERATION WITH THE INTERNATIONAL CRIMINAL COURT
CHAPTER IV ARREST, TRANSFER, TRANSIT AND SURRENDER OF PERSONS TO THE COURT
SECTION I REQUESTS FOR ARREST AND SURRENDER
Article 11
In accordance with article 89 of the Statute, Belgium shall execute requests for arrest and surrender from the Court.
Article 12
If in respect of the same person Belgium receives a request for arrest and surrender from the Court and a request for extradition or surrender from another State, the central authority shall notify the Court and the requesting State and shall apply the provisions of article 90 of the Statute.
Article 13
1. A request for arrest and surrender issued by the Court in respect of a person to be found on Belgian territory shall be made in writing in accordance with article 91, paragraph 1 of the Statute, except in urgent cases as specified by said article.
The request shall be rendered enforceable by the chambre du conseil (Court in Chambers) of the place of residence of the person in question or of the place where the person was found.
2. The chambre du conseil shall verify that the identity of the person has not been mistaken and that the supporting documentation referred to in article 91 of the Statute has been provided.
3. The public prosecutor, within 24 hours of an order by the chambre du conseil refusing to render enforceable the request for arrest and surrender of the Court, may appeal that decision before the indictment chamber. The latter shall rule within eight days of hearing the public prosecutor. Its judgment shall be enforceable.
4. Within 24 hours of taking the person in question into custody, the decision making enforceable the request for arrest and surrender and the official documents annexed thereto shall be served on the person charged. The latter shall have 24 hours as from such service to enter an appeal before the indictment chamber. This appeal shall be lodged by notice to the registry of the criminal court or by notice given by the person charged to the director of the remand prison or his or her representative. The indictment chamber shall hear the public prosecutor, the person charged and the latter’s counsel within four days of the lodging of the appeal, and shall rule within eight days. Its judgment shall be enforceable. The person charged shall remain in custody pending the ruling by the indictment chamber.
5. Where the appeal is based on a violation of the principle of non bis in idem, the time period within which the indictment chamber must rule shall be suspended as from the time of the appeal until the receipt by the central authority of the response of the Court to the consultations entered into pursuant to article 89, paragraph 2 of the Statute.
TITLE II COOPERATION WITH THE INTERNATIONAL CRIMINAL COURT
CHAPTER IV ARREST, TRANSFER, TRANSIT AND SURRENDER OF PERSONS TO THE COURT
SECTION III TRANSFER OF PERSONS ARRESTED
Article 18
1. Where the decision making enforceable the request for arrest and surrender is final, the central authority shall immediately inform the Registrar in order to arrange the transfer.
2. The person shall be transferred to the Court as soon as possible and, in any event, within three months of the date of the transfer decision. The transfer shall take place in compliance with the relevant provisions of the European Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms.
3. The person in question shall be transferred to the Court on the date and according to the arrangements agreed between the central authority and the Registrar. Should circumstances render transfer on the agreed date impossible, the central authority and the Registrar shall agree on a new date and on the transfer arrangements.
1. La Cour peut présenter à tout État sur le territoire duquel une personne est susceptible de se trouver une demande, accompagnée des pièces justificatives indiquées à l'article 91, tendant à ce que cette personne soit arrêtée et lui soit remise, et sollicite la coopération de cet État pour l'arrestation et la remise de la personne. Les États Parties répondent à toute demande d'arrestation et de remise conformément aux dispositions du présent chapitre et aux procédures prévues par leur législation nationale.
2. Lorsque la personne dont la remise est sollicitée saisit une juridiction nationale d'une contestation fondée sur le principe ne bis in idem, comme prévu à l'article 20, l'État requis consulte immédiatement la Cour pour savoir s'il y a eu en l'espèce une décision sur la recevabilité. S'il a été décidé que l'affaire est recevable, l'État requis donne suite à la demande. Si la décision sur la recevabilité est pendante, l'État requis peut différer l'exécution de la demande jusqu'à ce que la Cour ait statué.
a) Les États Parties autorisent le transport à travers leur territoire, conformément aux procédures prévues par leur législation nationale, de toute personne transférée à la Cour par un autre État, sauf dans le cas où le transit par leur territoire gênerait ou retarderait la remise.
b) Une demande de transit est transmise par la Cour conformément à l'article 87. Elle contient :
i) Le signalement de la personne transportée ;
ii) Un bref exposé des faits et de leur qualification juridique ; et
iii) Le mandat d'arrêt et de remise ;
c) La personne transportée reste détenue pendant le transit.
d) Aucune autorisation n'est nécessaire si la personne est transportée par voie aérienne et si aucun atterrissage n'est prévu sur le territoire de l'État de transit.
e) Si un atterrissage imprévu a lieu sur le territoire de l'État de transit, celui-ci peut exiger de la Cour la présentation d'une demande de transit dans les formes prescrites à l'alinéa b). L'État de transit place la personne transportée en détention jusqu'à la réception de la demande de transit et l'accomplissement effectif du transit. Toutefois, la détention au titre du présent alinéa ne peut se prolonger au-delà de 96 heures après l'atterrissage imprévu si la demande n'est pas reçue dans ce délai.
4. Si la personne réclamée fait l'objet de poursuites ou exécute une peine dans l'État requis pour un crime différent de celui pour lequel sa remise à la Cour est demandée, cet État, après avoir décidé d'accéder à la demance de la Cour, consulte celle-ci.