Renvoi temporaire d’un détenu à la CPI

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord

International Criminal Court Act 2001 (2014)

Part 4 Enforcement of sentences and orders

Sentences of imprisonment

43 Temporary return or transfer of custody to another state

(1) This section applies where the Secretary of State receives a request from the ICC—
(a) for the temporary return of the prisoner to the custody of the ICC for the purposes of any proceedings, or
(b) for the transfer of the prisoner to the custody of another state in pursuance of a change in designation of state of enforcement.
(2) If the prisoner is detained in Scotland, the Secretary of State shall transmit the request to the Scottish Ministers.
(3) The relevant Minister shall—
(a) issue a warrant authorising the prisoner’s temporary return or transfer in accordance with the request,
(b) make the necessary arrangements with the ICC or, as the case may be, the other state, and
(c) give such directions as to the custody, surrender and (where appropriate) return of the prisoner as appear to him appropriate to give effect to the arrangements.
(4) Where the prisoner is temporarily returned to the custody of the ICC, the warrant authorising his detention in any part of the United Kingdom shall continue to have effect so as to apply to him again on his return.
(5) In this section “the relevant Minister” means—
(a) in relation to a person detained in England and Wales or Northern Ireland, the Secretary of State, and
(b) in relation to a person detained in Scotland, the Scottish Ministers.

Statut de Rome

Article 89 Remise de certaines personnes à la Cour

1. La Cour peut présenter à tout État sur le territoire duquel une personne est susceptible de se trouver une demande, accompagnée des pièces justificatives indiquées à l'article 91, tendant à ce que cette personne soit arrêtée et lui soit remise, et sollicite la coopération de cet État pour l'arrestation et la remise de la personne. Les États Parties répondent à toute demande d'arrestation et de remise conformément aux dispositions du présent chapitre et aux procédures prévues par leur législation nationale.

2. Lorsque la personne dont la remise est sollicitée saisit une juridiction nationale d'une contestation fondée sur le principe ne bis in idem, comme prévu à l'article 20, l'État requis consulte immédiatement la Cour pour savoir s'il y a eu en l'espèce une décision sur la recevabilité. S'il a été décidé que l'affaire est recevable, l'État requis donne suite à la demande. Si la décision sur la recevabilité est pendante, l'État requis peut différer l'exécution de la demande jusqu'à ce que la Cour ait statué.

3.

a) Les États Parties autorisent le transport à travers leur territoire, conformément aux procédures prévues par leur législation nationale, de toute personne transférée à la Cour par un autre État, sauf dans le cas où le transit par leur territoire gênerait ou retarderait la remise.

b) Une demande de transit est transmise par la Cour conformément à l'article 87. Elle contient :

i) Le signalement de la personne transportée ;

ii) Un bref exposé des faits et de leur qualification juridique ; et

iii) Le mandat d'arrêt et de remise ;

c) La personne transportée reste détenue pendant le transit.

d) Aucune autorisation n'est nécessaire si la personne est transportée par voie aérienne et si aucun atterrissage n'est prévu sur le territoire de l'État de transit.

e) Si un atterrissage imprévu a lieu sur le territoire de l'État de transit, celui-ci peut exiger de la Cour la présentation d'une demande de transit dans les formes prescrites à l'alinéa b). L'État de transit place la personne transportée en détention jusqu'à la réception de la demande de transit et l'accomplissement effectif du transit. Toutefois, la détention au titre du présent alinéa ne peut se prolonger au-delà de 96 heures après l'atterrissage imprévu si la demande n'est pas reçue dans ce délai.

4. Si la personne réclamée fait l'objet de poursuites ou exécute une peine dans l'État requis pour un crime différent de celui pour lequel sa remise à la Cour est demandée, cet État, après avoir décidé d'accéder à la demance de la Cour, consulte celle-ci.