Exécution des peines nationales – conditions d’emprisonnement

République de Namibie

Criminal Procedure Act, 2004

CHAPTER 34
SENTENCE

Minimum period of imprisonment four days

313. No person may be sentenced by a court to imprisonment for a period of less than four days unless the sentence is that the person concerned be detained until the rising of the court.

Periodical imprisonment

314. (1) A court convicting a person of any offence, other than an offence in respect of which any law prescribes a minimum punishment, may, instead of any other punishment, sentence that person to undergo in accordance with the laws relating to prisons, periodical imprisonment for a period of not less than 100 hours and not more than 2 000 hours.

(2) (a) The court that imposes a sentence of periodical imprisonment on a person must cause to be served on that person a notice in writing directing that person to surrender himself or herself on a date and at a time specified in the notice or (if prevented from doing so by circumstances beyond his or her control) as soon as practicable thereafter, to the officer in charge of the place so specified, whether within or outside the area of jurisdiction of the court, for the purpose of undergoing such imprisonment.

(b) The court that tries a person on a charge of contravening subsection (4)(a) must, subject to subsection (5), cause a notice contemplated in paragraph (a) to be served on that person.

(3) A copy of the notice issued under subsection (2) serves as a warrant for the reception into custody of the convicted person by the officer referred to in paragraph (a) of that subsection.

(4) A person who -

(a) without sufficient cause fails to comply with a notice issued under subsection (2) ; or
(b) when surrendering himself or herself for the purpose of undergoing periodical imprisonment, is under the influence of intoxicating liquor or drugs or the like ; or
(c) impersonates or falsely represents himself or herself to be a person who has been directed to surrender himself or herself for the purpose of undergoing periodical imprisonment,
commits an offence and is liable on conviction to imprisonment for a period not exceeding six months.

(5) If, before the expiration of a sentence of periodical imprisonment imposed on a person for an offence, that person is undergoing a punishment of any other form of detention imposed by a court, a magistrate before whom that person is brought, must set aside the unexpired portion of the sentence of periodical imprisonment and, after considering the evidence recorded in respect of that offence, may impose instead of such unexpired portion any punishment within the limits of his or her jurisdiction and of any punishment prescribed by any law as a punishment for that offence.

Statut de Rome

Article 103 Rôle des États dans l'executino des peines d'emprisonnement

1.

a) Les peines d'emprisonnement sont accomplies dans un État désigné par la Cour sur la liste des États qui lui ont fait savoir qu'ils étaient disposés à recevoir des condamnés.

b) Lorsqu'il déclare qu'il est disposé à recevoir des condamnés, un État peut assortir son acceptation de conditions qui doivent être agréées par la Cour et être conformes aux dispositions du présent chapitre.

c) L'État désigné dans une affaire donnée fait savoir promptement à la Cour s'il accepte ou non sa désignation.

2.

a) L'État chargé de l'exécution avise la Cour de toute circonstance, y compris la réalisation de toute condition convenue en application du paragraphe 1, qui serait de nature à modifier sensiblement les conditions ou la durée de la détention. La Cour est avisée au moins 45 jours à l'avance de toute circonstance de ce type connue ou prévisible. Pendant ce délai, l'État chargé de l'exécution ne prend aucune mesure qui pourrait être contraire à ses obligations en vertu de l'article 110 ;

b) Si la Cour ne peut accepter les circonstances visées à l'alinéa a), elle en avise l'État chargé de l'exécution et procède conformément à l'article 104, paragraphe 1.

3. Quand elle exerce son pouvoir de désignation conformément au paragraphe 1, la Cour prend en considération :

a) Le principe selon lequel les États Parties doivent partager la responsabilité de l'exécution des peines d'emprisonnement conformément aux principes de répartition équitable énoncés dans le Règlement de procédure et de preuve ;

b) Les règles conventionnelles du droit international généralement acceptées qui régissent le traitement des détenus ;

c) Les vues de la personne condamnée ;

d) La nationalité de la personne condamnée ;

e) Toute autre circonstance relative au crime, à la situation de la personne condamnée ou à l'exécution effective de la peine, susceptible de guider le choix de l'État chargé de l'exécution.

4. Si aucun État n'est désigné comme prévu au paragraphe 1, la peine d'emprisonnement est accomplie dans un établissement pénitentiaire fourni par l'État hôte, dans les conditions définies par l'accord de siège visé à l'article 3, paragraphe 2. Dans ce cas, les dépenses afférentes à l'exécution de la peine sont à la charge de la Cour.