Emprisonnement

États-Unis du Mexique

Mexico - Constitution 1917 (2015) EN

''TITLE ONE, CHAPTER I: Human Rights and Guarantees, Article 17''

(...)Imprisonment shall be forbidden as a way to punish exclusively civil debts.

''TITLE ONE, CHAPTER I: Human Rights and Guarantees, Article 18''

The prison system shall be organized on the basis of respect for human rights, as well

as work, training, education, health and sports as a means to achieve inmate’s social

rehabilitation, pursuing that he/she will not commit a crime again and following the

benefits that the law establishes for him/her. Women and men shall be imprisoned in

separate places.

''TITLE ONE, CHAPTER I: Human Rights and Guarantees, Article 19''

The Public Prosecution Service can request of the judge preventive prison only when

other precautionary measures are not enough to ensure the presence of the accused

in his trial, the development of the investigation, the protection of the victim,

witnesses or community, as well as when the accused is on trial or had been

previously convicted for having committed an intentional crime.

''TITLE ONE, CHAPTER I: Human Rights and Guarantees, Article 19''

The Public Prosecution Service can request of the judge preventive prison only when

other precautionary measures are not enough to ensure the presence of the accused

in his trial, the development of the investigation, the protection of the victim,

witnesses or community, as well as when the accused is on trial or had been

previously convicted for having committed an intentional crime. Also, the judge will

order preventive prison, by its own motion, in the following cases: organized crime;

deceitful homicide; rape; kidnap; trafficking in persons; crimes committed using

firearms, explosives or other violent instruments; and serious crimes against national

security, the right to freely develop personality and the public health.

The law shall establish the cases in which the judge can revoke liberty granted to the

individuals subjected to trial.

The term to issue the association order may be extended only at the request of the

accused, according to the procedure set forth by the law. Prolonging the detention

shall be sanctioned by penal law. The authority in charge of the establishment where

the accused is shall attract the judge’s attention if it does not receive a copy of the

detention order or the extension request in the term indicated above as soon as the

term ends. If the authority does not receive the detention order within the next

three hours, the accused shall be freed.

''TITLE ONE, CHAPTER I: Human Rights and Guarantees, Article 19''

Treatment during the arrest or imprisonment, any annoyance without legal

justification, any tax or contribution in jails, constitute an abuse which the law shall

correct and the authorities shall repress.

''TITLE ONE, CHAPTER I: Human Rights and Guarantees, Article 20''

B. Defendant's rights
IX. Prison or arrest cannot be extended due to the lack of money to pay

lawyer’s fees or any other monetary cause, civil liability or any other

similar motive.

Preventive prison cannot exceed the time established by law as

maximum punishment for the crime in question. In no case, preventive

prison shall exceed the term of two years, unless defendant asks for a

longer time to prepare his defense. If after said term a sentence has not

been pronounced, the defendant shall be freed immediately while the

trial continues. However, other precautionary measures may be used.

The duration of detention will count for the sentence term.

''TITLE ONE, CHAPTER IV: The Mexican citizens, Article 38''
Citizens’ rights and prerogatives can be suspended in the following cases: (...)
II. If the person is on trial for a crime that deserves physical punishment. In

such a case suspension starts from the date the detention order was issued.

III. If the person is serving time in prison

Statut de Rome

Article 77 Peines applicables

1. Sous réserve de l'article 110, la Cour peut prononcer contre une personne déclarée coupable d'un crime visé à l'article 5 du présent Statut l'une des peines suivantes :

a) Une peine d'emprisonnement à temps de 30 ans au plus ; ou

b) Une peine d'emprisonnement à perpétuité, si l'extrême gravité du crime et la situation personnelle du condamné le justifient.

2. À la peine d'emprisonnement, la Cour peut ajouter :

a) Une amende fixée selon les critères prévus par le Règlement de procédure et de preuve ;

b) La confiscation des profits, biens et avoirs tirés directement ou indirectement du crime, sans préjudice des droits des tiers de bonne foi.

Article 103 Rôle des États dans l'executino des peines d'emprisonnement

1.

a) Les peines d'emprisonnement sont accomplies dans un État désigné par la Cour sur la liste des États qui lui ont fait savoir qu'ils étaient disposés à recevoir des condamnés.

b) Lorsqu'il déclare qu'il est disposé à recevoir des condamnés, un État peut assortir son acceptation de conditions qui doivent être agréées par la Cour et être conformes aux dispositions du présent chapitre.

c) L'État désigné dans une affaire donnée fait savoir promptement à la Cour s'il accepte ou non sa désignation.

2.

a) L'État chargé de l'exécution avise la Cour de toute circonstance, y compris la réalisation de toute condition convenue en application du paragraphe 1, qui serait de nature à modifier sensiblement les conditions ou la durée de la détention. La Cour est avisée au moins 45 jours à l'avance de toute circonstance de ce type connue ou prévisible. Pendant ce délai, l'État chargé de l'exécution ne prend aucune mesure qui pourrait être contraire à ses obligations en vertu de l'article 110 ;

b) Si la Cour ne peut accepter les circonstances visées à l'alinéa a), elle en avise l'État chargé de l'exécution et procède conformément à l'article 104, paragraphe 1.

3. Quand elle exerce son pouvoir de désignation conformément au paragraphe 1, la Cour prend en considération :

a) Le principe selon lequel les États Parties doivent partager la responsabilité de l'exécution des peines d'emprisonnement conformément aux principes de répartition équitable énoncés dans le Règlement de procédure et de preuve ;

b) Les règles conventionnelles du droit international généralement acceptées qui régissent le traitement des détenus ;

c) Les vues de la personne condamnée ;

d) La nationalité de la personne condamnée ;

e) Toute autre circonstance relative au crime, à la situation de la personne condamnée ou à l'exécution effective de la peine, susceptible de guider le choix de l'État chargé de l'exécution.

4. Si aucun État n'est désigné comme prévu au paragraphe 1, la peine d'emprisonnement est accomplie dans un établissement pénitentiaire fourni par l'État hôte, dans les conditions définies par l'accord de siège visé à l'article 3, paragraphe 2. Dans ce cas, les dépenses afférentes à l'exécution de la peine sont à la charge de la Cour.

Article 106 Contrôle de l'exécution de la peine et conditions de détention

1. L'exécution d'une peine d'emprisonnement est soumise au contrôle de la Cour. Elle est conforme aux règles conventionnelles internationales largement acceptées en matière de traitement des détenus.

2. Les conditions de détention sont régies par la législation de l'État chargé de l'exécution. Elles sont conformes aux règles conventionnelles internationales largement acceptées en matière de traitement des détenus. Elles ne peuvent en aucun cas être ni plus ni moins favorables que celles que l'État chargé de l'exécution réserve aux détenus condamnés pour des infractions similaires.

3. Les communications entre le condamné et la Cour sont libres et confidentielles.