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République d'Albanie

Albania - Criminal Procedure Code 1995 (2017) EN

TITLE III DOCUMENTS, NOTIFICATIONS AND TIME LIMITS
CHAPTER I DOCUMENTS
SECTION I GENERAL RULES
Article 98 Language of the documents
1. Criminal procedural documents are drafted in Albanian language.

TITLE III DOCUMENTS, NOTIFICATIONS AND TIME LIMITS
CHAPTER I DOCUMENTS
SECTION I GENERAL RULES
Article 98 Language of the documents
3. Breach of these rules results in documents invalidity.

CHAPTER II TYPES OF EVIDENCE
SECTION VIII DOCUMENTS
Article 191 Taking of documents
1. The collection of documents which represent facts, persons or items through picturing, filming, recording or any other means shall be permitted.
2. In cases where the original copy of a document is destroyed, lost or vanished, its copy may be obtained.
3. Documents which constitute material evidence must be acquired, despite the person producing or keeping them.

Article 191/a Obligation to disclose computer data
1. When trying IT related criminal cases, the Court, upon request of the prosecutor or the accusing victim, shall order the one keeping or supervising them to hand over the computer data stored in a computer-system or in another means of storage.
2. In such proceedings, the Court shall also order the service provider to disclose any information on the subscribers and on the services provided by it.
3. When there are grounded reasons that delay may result in a serious impairment for the investigations, the prosecutor, by a reasoned resolution, shall order the obligation to disclose the computer data as defined in paragraphs 1 and 2 of this Article and immediately notify the court. The court shall evaluate the prosecutor resolution within 48 hours from notification.

Article 192 Documents on personality
The collection of criminal record certificates and final court decisions with the purpose of evaluating the defendant’s or victim’s personality, when the fact being examined is to be assessed in relation to their conduct or moral qualities shall be permitted.
Such documents may also be obtained to assess the reliability of a witness.

Article 193 Collecting minutes from other proceedings
1. The minutes of evidence from other criminal proceedings may be collected, if they concern pre-trial admission of evidence or evidence administered during the trial.
2. The minutes of evidence taken in a civil trial for which a final decision has been issued can be collected.
3. In the cases referred to in paragraphs 1 and 2, the minutes of the statements may be used against the defendant only if the lawyer has taken part during their collecting.
4. Records of unrepeatable actions may be collected, including defendant’s statements, if it is proved the objective impossibility of their taking, unforeseeable at the time when the action took place.
5. Except for the cases provided for in the above paragraphs, the minutes of evidence may be used in the trial only if the defendant gives his/her consent. If this is not the case, they may be used for the challenges provided for in Articles 362 and 365 of this Code.
6. The parties are entitled to request the questioning of the persons, whose statements have been taken under the provisions of this Article.
7. The final decisions may be collected as evidence of the existence of the facts, and shall be evaluated together with the other evidence.

Statut de Rome

Article 64 Fonctions et pouvoirs de la Chambre de prmière instance

6. Dans l'exercice de ses fonctions avant ou pendant un procès, la Chambre de première instance peut, si besoin est :

b) Ordonner la comparution des témoins et leur audition ainsi que la production de documents et d'autres éléments de preuve, en obtenant au besoin l'aide des États selon les dispositions du présent Statut ;

Si un État Partie est requis par la Cour de fournir un document ou un renseignement en sa possession, sous sa garde ou sous son contrôle qui lui a été communiqué à titre confidentiel par un État, une organisation intergouvernementale ou une organisation internationale, il demande à celui dont il tient le renseignement ou le document l'autorisation de le divulguer. Si celui qui a communiqué le renseignement ou le document est un État Partie, il consent à la divulgation du renseignement ou du document, ou s'efforce de régler la question avec la Cour, sous réserve des dispositions de l'article 72. Si celui qui a communiqué le renseignement ou le document n'est pas un État Partie et refuse de consentir à la divulgation, l'État requis informe la Cour qu'il n'est pas en mesure de fournir le document ou le renseignement en raison d'une obligation préexistante de confidentialité à l'égard de celui dont il le tient.

Article 73 Renseignements ou documents émanent de tiers

Article 93 Autres formes de coopération

1. Les États Parties font droit, conformément aux dispositions du présent chapitre et aux procédures prévues par leur législation nationale, aux demandes d'assistance de la Cour liées à une enquête ou à des poursuites et concernant :

d) La signification de documents, y compris les pièces de procédure ;

i) La transmission de dossiers et de documents, y compris les dossiers et les documents officiels ;

8.

a) La Cour préserve le caractère confidentiel des pièces et renseignements recueillis, sauf dans la mesure nécessaire à l'enquête et aux procédures décrites dans la demande.

b) L'État requis peut au besoin communiquer des documents ou des renseignements au Procureur à titre confidentiel. Le Procureur ne peut alors les utiliser que pour recueillir des éléments de preuve nouveaux.

c) L'État requis peut, soit d'office, soit à la demande du Procureur, autoriser par la suite la divulgation de ces documents ou renseignements. Ceux-ci peuvent alors être utilisés comme moyen de preuve conformément aux dispositions des chapitres V et VI et au Règlement de procédure et de preuve.

Accords sur les privilèges et immunités de la Cour Pénale Internationale - APIC

Article 7 Inviolabilité des archives et documents

Les archives de la Cour, tous papiers et documents, quelle qu’en soit la forme, et tout matériel expédiés à ou par la Cour, détenus par elle ou lui appartenant, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, sont inviolables. La cessation ou l’absence de cette inviolabilité n’affecte pas les mesures de protection que la Cour peut ordonner en vertu du Statut ou du Règlement de procédure et de preuve en ce qui concerne des documents et matériels mis à sa disposition ou utilisés par elle.