Consultations avec la Cour

République de Trinité-et-Tobago

The International Criminal Court Act 2006

PART III
GENERAL PROVISIONS RELATING TO REQUESTS FOR ASSISTANCE

Consultation
28. (1) The Attorney General shall consult with the ICC, without delay, if—
(a) a request for assistance is received from the ICC that does not contain or is not accompanied by the appropriate informa¬tion or the appropriate documents specified in article 87, 91, 92, 93, or 96 of the Statute;
(b) the ICC has not provided sufficient information for a request for assistance to be executed;
(c) in the case of a request for surrender—
(i) the person sought cannot be located in Trinidad and Tobago;
(ii) it appears that the person in Trinidad and Tobago is clearly not the person named in the warrant or judgment, as the case may be;

(d) execution of a request for assistance in its current form would require the breach of an existing treaty obligation to another State; or
(e) for any other reason there are or may be difficulties with the execution of a request for assistance received from the ICC.
(2) Before refusing any request for assistance, the Attorney General shall consult with the ICC to ascertain whether the assistance sought could be provided—
(a) subject to conditions; or
(b) at a later date or in an alternative manner.
(3) Without limiting the types of conditions under which assistance may be provided, the Attorney General may agree to the transmission of documents or information to the Prosecutor on a confidential basis, on the condition that the Prosecutor will use them solely for the purpose of generating new evidence.
(4) If the Attorney General transmits documents or information subject to the condition specified in subsection (3), the Attorney General may subsequently consent to the disclosure of such documents or information for use as evidence under the provisions of Parts 5 and 6 of the Statute and in accordance with the Rules.

PART V
DOMESTIC PROCEDURES FOR OTHER TYPES OF CO-OPERATION

Other Types of Assistance

113.
(4) If the Attorney General considers that the assistance sought cannot lawfully be provided, he shall, before refusing the request, and in accordance with article 93(5) of the Statute—
(a) consult with the ICC; or

PART V
DOMESTIC PROCEDURES FOR OTHER TYPES OF CO-OPERATION

Restrictions on Provision of Assistance

116. If the execution of a particular measure of assistance specified in a request to which this Part applies is prohibited under the laws in Trinidad and Tobago, notwithstanding any other provision in this Part, the Attorney General shall—

(b) promptly consult with the ICC in order to resolve the matter.

PART VIII
PROTECTION OF NATIONAL SECURITY OR THIRD PARTY INFORMATION

National Security

161. The Attorney General shall consult with the ICC and, if appropriate, the defence, in accordance with article 72(5) of the Statute.

162. (1) If, after consultation, the Attorney General considers that there are no means or conditions under which the information or documents or evidence could be provided or disclosed or given without prejudice to Trinidad and Tobago’s national security interest, the Attorney General shall notify the ICC, in accordance with article 72(6) of the Statute, of the specific reasons for his decision, unless a specific description of the reasons would result in prejudice to Trinidad and Tobago’s national security interests.
(2) The Attorney General shall use his best endeavours with a view to reaching a mutually satisfactory outcome if—
(a) the ICC determines that the evidence is relevant and necessary for the establishment of the guilt or innocence of the accused;

(b) the issue of disclosure arises in the circumstances specified in section 158 or 159 and the Attorney General is of the opinion that Trinidad and Tobago’s national security interests would be prejudiced by disclosure; and
(c) the ICC requests further consultations for the purpose of considering the representations, which may include hearings in camera and ex parte.
(3) The Attorney General shall comply with an ICC disclosure order if—
(a) the ICC determines that the evidence is relevant and necessary for the establishment of the guilt or innocence of the defendant;
(b) the issue of disclosure arises in the circumstances specified in section 160(1); and
(c) the ICC orders disclosure in accordance with article 72(7)(b)(i) of the Statute.

Statut de Rome

Article 89 Remise de certaines personnes à la Cour

2. Lorsque la personne dont la remise est sollicitée saisit une juridiction nationale d'une contestation fondée sur le principe ne bis in idem, comme prévu à l'article 20, l'État requis consulte immédiatement la Cour pour savoir s'il y a eu en l'espèce une décision sur la recevabilité. S'il a été décidé que l'affaire est recevable, l'État requis donne suite à la demande. Si la décision sur la recevabilité est pendante, l'État requis peut différer l'exécution de la demande jusqu'à ce que la Cour ait statué.

4. Si la personne réclamée fait l'objet de poursuites ou exécute une peine dans l'État requis pour un crime différent de celui pour lequel sa remise à la Cour est demandée, cet État, après avoir décidé d'accéder à la demance de la Cour, consulte celle-ci.

Article 91 Contenu de la demance d'arrestation et de remise

4. À la demande de la Cour, un État Partie tient avec celle-ci, soit d'une manière générale, soit à propos d'une question particulière, des consultations sur les conditions prévues par sa législation interne qui pourraient s'appliquer selon le paragraphe 2, alinéa c). Lors de ces consultations, l'État Partie informe la Cour des exigences particulières de sa législation.

Article 93 Autres formes de coopération

3. Si l'exécution d'une mesure particulière d'assistance décrite dans une demande présentée en vertu du paragraphe 1 est interdite dans l'État requis en vertu d'un principe juridique fondamental d'application générale, ledit État engage sans tarder des consultations avec la Cour pour tenter de régler la question. Au cours de ces consultations, il est envisagé d'apporter l'assistance demandée sous une autre forme ou sous certaines conditions. Si la question n'est pas réglée à l'issue des consultations, la Cour modifie la demande.

9.

a)

i) Si un État Partie reçoit, d'une part, de la Cour et, d'autre part, d'un autre État dans le cadre d'une obligation internationale, des demandes concurrentes ayant un autre objet que la remise ou l'extradition, il s'efforce, en consultation avec la Cour et cet autre État, de faire droit aux deux demandes, au besoin en différant l'une ou l'autre ou en la subordonnant à certaines conditions.

Article 96 Contenu d'une demande portant sur d'autres formes de coopération visée à l'article 93

3. À la demande de la Cour, un État Partie tient avec celle-ci, soit d'une manière générale, soit à propos d'une question particulière, des consultations sur les conditions prévues par sa législation qui pourraient s'appliquer comme prévu au paragraphe 2, alinéa e). Lors de ces consultations, l'État Partie informe la Cour des exigences particulières de sa législation.

Article 97 Consultations

Lorsqu'un État Partie est saisi d'une demande au titre du présent chapitre et constate qu'elle soulève des difficultés qui pourraient en gêner ou en empêcher l'exécution, il consulte la Cour sans tarder en vue de régler la question. Ces difficultés peuvent prendre notamment les formes suivantes :

a) Les informations ne sont pas suffisantes pour donner suite à la demande ;

b) Dans le cas d'une demande de remise, la personne réclamée reste introuvable en dépit de tous les efforts, ou les recherches ont permis d'établir que la personne se trouvant dans l'État requis n'est manifestement pas celle que vise le mandat ; ou

c) L'État requis serait contraint, pour donner suite à la demande sous sa forme actuelle, de violer une obligation conventionnelle qu'il a déjà à l'égard d'un autre État.