Demande d’arrestation et de remise

Royaume de Suède

Cooperation with the ICC Act N.2002.329

GENERAL PROVISIONS

SECTION 6
A person who is suspected, accused or sentenced for a crime, which according to this Act may result in surrender to the International Criminal Court, may upon the request of the Court or where he or she is posted as sought owing to a decision of the Court, immediately be arrested or have a travel prohibition or a duty to report imposed upon him or her by a prosecutor in accordance with that generally applicable in criminal matters. Seizure may also take place in such cases.
An arrest shall be made if it is not clear that arrest is unwarranted.
Compulsory measures in accordance with the first paragraph may be used without a special investigation having been submitted in support of the fact that the person subject to the application has committed the alleged crime.
If compulsory measures are decided in accordance with the first paragraph, Section 23, second to fourth paragraphs of the Act on Extradition for Criminal Offences (1957:668) shall apply. However, the time limit for the submission of an application for surrender shall be 60 days from the date when the person was arrested or a travel prohibition or a duty to report was imposed.

Statut de Rome

Article 59 Procédure d'arrestation dans l'État de détention

1. L'État Partie qui a reçu une demande d'arrestation provisoire ou d'arrestation et de remise prend immédiatement des mesures pour faire arrêter la personne dont il s'agit conformément à sa législation et aux dispositions du chapitre IX.

2. Toute personne arrêtée est déférée aussitôt à l'autorité judiciaire compétente de l'État de détention qui vérifie, conformément à la législation de cet État :

a) Que le mandat vise bien cette personne ;

b) Que celle-ci a été arrêtée selon la procédure régulière ; et

c) Que ses droits ont été respectés.

3. La personne arrêtée a le droit de demander à l'autorité compétente de l'État de détention sa mise en liberté provisoire en attendant sa remise.

4. Lorsqu'elle se prononce sur cette demande, l'autorité compétente de l'État de détention examine si, eu égard à la gravité des crimes allégués, l'urgence et des circonstances exceptionnelles justifient la mise en liberté provisoire et si les garanties voulues assurent que l'État de détention peut s'acquitter de son obligation de remettre la personne à la Cour. L'autorité compétente de l'État de détention ne peut pas examiner si le mandat d'arrêt a été régulièrement délivré au regard de l'article 58, paragraphe 1, alinéas a) et b).

5. La Chambre préliminaire est avisée de toute demande de mise en liberté provisoire et fait des recommandations à l'autorité compétente de l'État de détention. Avant de rendre sa décision, celle-ci prend pleinement en considération ces recommandations, y compris éventuellement celles qui portent sur les mesures propres à empêcher l'évasion de la personne.

6. Si la mise en liberté provisoire est accordée, la Chambre préliminaire peut demander des rapports périodiques sur le régime de la liberté provisoire.

7. Une fois ordonnée la remise par l'État de détention, la personne est livrée à la Cour aussitôt que possible.

Article 89 Remise de certaines personnes à la Cour

1. La Cour peut présenter à tout État sur le territoire duquel une personne est susceptible de se trouver une demande, accompagnée des pièces justificatives indiquées à l'article 91, tendant à ce que cette personne soit arrêtée et lui soit remise, et sollicite la coopération de cet État pour l'arrestation et la remise de la personne. Les États Parties répondent à toute demande d'arrestation et de remise conformément aux dispositions du présent chapitre et aux procédures prévues par leur législation nationale.