Demande d’arrestation et de remise

Bosnie-Herzégovine

Bosnia and Herzegovina - Law on Implementation of the Rome Statute of the International Criminal Court and Cooperation with the International Criminal Court 2009 EN

PART FIVE – ARREST, CUSTODY AND SURRENDER
Article 22
(Request of the International Criminal Court for Arrest and Surrender of a Person)
(1) Arrest of a person and the transfer shall be conducted based on the request for the surrender to the International Criminal Court in accordance with the provisions of the Rome Statute, this Law and the Criminal Procedure Code.
(2) The request of the International Criminal Court for the arrest and surrender of the person or for the provisional arrest of a person in the territory of Bosnia and Herzegovina or for whom the International Criminal Court considers to be in the territory of Bosnia and Herzegovina, shall be submitted to the BiH Prosecutor’s Office through the Ministry of Justice.
(3) Within eight days, the Prosecutor’s Office of BiH shall be bound to establish whether the request contains information and documentation as specified in Articles 91 and 92 of the Rome Statute, and in particular the information necessary to identify the person and return an incomplete request through the Ministry of Justice to the International Criminal Court with the instruction to supplement the request or remove all omissions.

PART FIVE – ARREST, CUSTODY AND SURRENDER

Article 25
(Deprivation of Liberty)
(1) The request of the International Criminal Court for the arrest of the person shall be without delay submitted to the Prosecutor’s Office of BiH.
(2) Acting upon the request of the International Criminal Court, the Prosecutor of the Prosecutor’s Office of BiH shall be bound to undertake all actions to arrest the person in accordance with the Criminal Procedure Code and in coordination with other law enforcement agencies.
(3) A person deprived of liberty as specified in paragraph 2 of this Article shall have all rights in accordance with the Criminal procedure Code.
(4) If the person is hiding or is on the run, necessary measures shall be undertaken in accordance with the Criminal Procedure Code and issued an arrest warrant to find, deprive of liberty and convey the person to the Prosecutor of the Prosecutor’s Office of BiH.

PART FIVE – ARREST, CUSTODY AND SURRENDER
Article 28
(Procedure before the Court Panel)
(1) If during the investigation the person does not confirm his voluntary surrender to the International Criminal Court, the Prosecutor of the Prosecutor’s Office shall submit to the Court of BiH the request of the International Criminal Court along with an argumented proposal requiring from the Court of BiH to render the decision on surrender of the person to the International Criminal Court.

PART FIVE – ARREST, CUSTODY AND SURRENDER
Article 29
(Decision on the Request for Surrender)
(1) The Panel under Article 28(2) of this Law shall render the decision to fulfil the request for surrender of a person to the International Criminal Court if it establishes determines that the request pertains to the person against whom the procedure for surrender is being conducted and that this is the issue of the criminal offence falling under jurisdiction of the International Criminal Court according to the Rome Statute.
(2) If there exist some obstacles for surrender, the Panel shall refuse the request of the International Criminal Court. If the request for surrender is refused, the surrender procedure may be renewed by applying the provisions on the renewal of the procedure stipulated under the Criminal Procedure Code or based on the new request of the International Criminal Court.

Statut de Rome

Article 59 Procédure d'arrestation dans l'État de détention

1. L'État Partie qui a reçu une demande d'arrestation provisoire ou d'arrestation et de remise prend immédiatement des mesures pour faire arrêter la personne dont il s'agit conformément à sa législation et aux dispositions du chapitre IX.

2. Toute personne arrêtée est déférée aussitôt à l'autorité judiciaire compétente de l'État de détention qui vérifie, conformément à la législation de cet État :

a) Que le mandat vise bien cette personne ;

b) Que celle-ci a été arrêtée selon la procédure régulière ; et

c) Que ses droits ont été respectés.

3. La personne arrêtée a le droit de demander à l'autorité compétente de l'État de détention sa mise en liberté provisoire en attendant sa remise.

4. Lorsqu'elle se prononce sur cette demande, l'autorité compétente de l'État de détention examine si, eu égard à la gravité des crimes allégués, l'urgence et des circonstances exceptionnelles justifient la mise en liberté provisoire et si les garanties voulues assurent que l'État de détention peut s'acquitter de son obligation de remettre la personne à la Cour. L'autorité compétente de l'État de détention ne peut pas examiner si le mandat d'arrêt a été régulièrement délivré au regard de l'article 58, paragraphe 1, alinéas a) et b).

5. La Chambre préliminaire est avisée de toute demande de mise en liberté provisoire et fait des recommandations à l'autorité compétente de l'État de détention. Avant de rendre sa décision, celle-ci prend pleinement en considération ces recommandations, y compris éventuellement celles qui portent sur les mesures propres à empêcher l'évasion de la personne.

6. Si la mise en liberté provisoire est accordée, la Chambre préliminaire peut demander des rapports périodiques sur le régime de la liberté provisoire.

7. Une fois ordonnée la remise par l'État de détention, la personne est livrée à la Cour aussitôt que possible.

Article 89 Remise de certaines personnes à la Cour

1. La Cour peut présenter à tout État sur le territoire duquel une personne est susceptible de se trouver une demande, accompagnée des pièces justificatives indiquées à l'article 91, tendant à ce que cette personne soit arrêtée et lui soit remise, et sollicite la coopération de cet État pour l'arrestation et la remise de la personne. Les États Parties répondent à toute demande d'arrestation et de remise conformément aux dispositions du présent chapitre et aux procédures prévues par leur législation nationale.