Demande d’arrestation et de remise

Nouvelle-Zélande

International Crimes and International Criminal Court Act 2000

PART 2 - INTERNATIONAL CRIMES AND OFFENCES AGAINST ADMINISTRATION OF JUSTICE

Co-operation relating to offences against administration of justice

23.
Co-operation relating to offences against administration of justice—

(1)If the ICC makes a request for assistance in an investigation or proceeding involving an offence against the administration of justice, that request must be dealt with,—

(a)in the case of a request for surrender, in the manner provided in Parts 3 and 4, and those Parts apply accordingly and with the necessary modifications, subject to any contrary provision in the Statute or the Rules; and

PART 2 - INTERNATIONAL CRIMES AND OFFENCES AGAINST ADMINISTRATION OF JUSTICE

Co-operation relating to offences against administration of justice

23.
Co-operation relating to offences against administration of justice—

(2)In addition to the grounds of refusal or postponement specified in Parts 4 and 5, a request for surrender or other assistance that relates to an offence involving the administration of justice may be refused if, in the opinion of the Minister of Justice or Attorney-General, as the case may be, there are exceptional circumstances that would make it unjust or oppressive to surrender the person or give the assistance requested.

PART 3 - GENERAL PROVISIONS RELATING TO REQUESTS FOR ASSISTANCE

24.
Requests for assistance—

(1)This Part applies to a request by the ICC for assistance that is made under—

(a)Part 9 of the Statute, namely,—

(i)the provisional arrest, arrest, and surrender to the ICC of a person in relation to whom the ICC has issued an arrest warrant or given a judgment of conviction; or

PART 3 - GENERAL PROVISIONS RELATING TO REQUESTS FOR ASSISTANCE

28.
Consultation—

(1)The Attorney-General or the Minister, as the case may be, must consult with the ICC, without delay, if—

(c)in the case of a request for surrender,—

(i)the person sought cannot be located in New Zealand; or

(ii)it appears that the person in New Zealand is clearly not the person named in the warrant or judgment, as the case may be; or

PART 4 - ARREST AND SURRENDER OF PERSON TO ICC

Request from ICC for arrest and surrender

32.
Request for arrest and surrender—

(1)This Part applies to a request made by the ICC under article 89(1) of the Statute for the arrest and surrender from New Zealand of—

(a)a person in respect of whom the Pre-Trial Chamber has issued a warrant of arrest under article 58 or article 60 of the Statute for an international crime:

(b)a person who has been convicted by the ICC of an international crime.

(2)This Part applies to a request made under article 92 of the Statute for the provisional arrest of a person accused or convicted of an international crime.

(3)The following provisions of this Part apply subject to sections 55 to 66 (which deal with restrictions on surrender and the execution of a request for surrender):

(a)sections 33 to 35 (which deal with arrest where a request for surrender is received):

(b)sections 36 to 38 (which deal with provisional arrest in urgent cases):

(c)sections 39 to 42 (which deal with remand and bail):

(d)sections 43 to 46 (which deal with eligibility for surrender):

(e)sections 47 to 54 (which deal with surrender and temporary surrender).

Cf Statute, articles 58, 60(5), 91(2)-(4), 92(1)

Statut de Rome

Article 59 Procédure d'arrestation dans l'État de détention

1. L'État Partie qui a reçu une demande d'arrestation provisoire ou d'arrestation et de remise prend immédiatement des mesures pour faire arrêter la personne dont il s'agit conformément à sa législation et aux dispositions du chapitre IX.

2. Toute personne arrêtée est déférée aussitôt à l'autorité judiciaire compétente de l'État de détention qui vérifie, conformément à la législation de cet État :

a) Que le mandat vise bien cette personne ;

b) Que celle-ci a été arrêtée selon la procédure régulière ; et

c) Que ses droits ont été respectés.

3. La personne arrêtée a le droit de demander à l'autorité compétente de l'État de détention sa mise en liberté provisoire en attendant sa remise.

4. Lorsqu'elle se prononce sur cette demande, l'autorité compétente de l'État de détention examine si, eu égard à la gravité des crimes allégués, l'urgence et des circonstances exceptionnelles justifient la mise en liberté provisoire et si les garanties voulues assurent que l'État de détention peut s'acquitter de son obligation de remettre la personne à la Cour. L'autorité compétente de l'État de détention ne peut pas examiner si le mandat d'arrêt a été régulièrement délivré au regard de l'article 58, paragraphe 1, alinéas a) et b).

5. La Chambre préliminaire est avisée de toute demande de mise en liberté provisoire et fait des recommandations à l'autorité compétente de l'État de détention. Avant de rendre sa décision, celle-ci prend pleinement en considération ces recommandations, y compris éventuellement celles qui portent sur les mesures propres à empêcher l'évasion de la personne.

6. Si la mise en liberté provisoire est accordée, la Chambre préliminaire peut demander des rapports périodiques sur le régime de la liberté provisoire.

7. Une fois ordonnée la remise par l'État de détention, la personne est livrée à la Cour aussitôt que possible.

Article 89 Remise de certaines personnes à la Cour

1. La Cour peut présenter à tout État sur le territoire duquel une personne est susceptible de se trouver une demande, accompagnée des pièces justificatives indiquées à l'article 91, tendant à ce que cette personne soit arrêtée et lui soit remise, et sollicite la coopération de cet État pour l'arrestation et la remise de la personne. Les États Parties répondent à toute demande d'arrestation et de remise conformément aux dispositions du présent chapitre et aux procédures prévues par leur législation nationale.