Demande d’arrestation et de remise

Australie

Australia - International Criminal Court Act No. 41 2002 (2018) EN

Part 1—Preliminary

4 Definitions
request for arrest and surrender of a person means a request made to Australia by the ICC for the arrest and surrender of the person and, if a request has previously been made by the ICC for the provisional arrest of the person, includes a subsequent request made by the ICC for the surrender of the person.

Part 1—Preliminary

4 Definitions
request for surrender of a person means a request made by the ICC for the surrender of the person, whether in conjunction with a request made by the ICC for the arrest of the person or subsequent to a request made by the ICC for the provisional arrest of the person.

Part 2—General provisions relating to requests by the ICC for cooperation

7 What constitutes a request for cooperation
(1) A request for cooperation is a request made by the ICC to Australia, in respect of an investigation or prosecution that the Prosecutor is conducting or proposing to conduct, for:
(a) assistance in connection with any one or more of the following:
(i) the arrest (including the provisional arrest), and surrender to the ICC, of a person in relation to whom
the ICC has issued a warrant of arrest or a judgment of conviction;

Part 3—Requests by the ICC for arrest and surrender of persons

Division 2—Documentation to accompany request

17 Documentation for request for arrest and surrender of person for whom warrant of arrest has been issued
If a request is made for arrest and surrender of a person for whom a warrant of arrest has been issued by the Pre-Trial Chamber under article 58 of the Statute, the request must contain or be supported by:
(a) information describing the person sought, being information sufficient to identify the person; and
(b) information as to the person’s probable location; and
(c) a copy of the warrant of arrest, authenticated by the ICC; and
(d) any other documents, statements or information required by or under the regulations.

18 Documentation for request for arrest and surrender of person already convicted
If a request is made for arrest and surrender of a person who has already been convicted, the request must contain or be supported by:
(a) a copy of any warrant of arrest for the person, authenticated by the ICC; and
(b) a copy of the judgment of conviction, authenticated by the ICC; and
(c) information to demonstrate that the person sought is the person referred to in the judgment of conviction; and
(d) if the person sought has been sentenced:
(i) a copy of the sentence imposed, authenticated by the ICC; and
(ii) in the case of a sentence of imprisonment—a statement of any period already served and the period remaining to be served.

Part 3—Requests by the ICC for arrest and surrender of persons

Division 3—Arrest of persons

22 Certificate by Attorney-General
The Attorney-General must not issue a notice under section 20 or 21 after receipt of a request for the arrest and surrender, or for the provisional arrest, of a person for a crime unless the Attorney-General has, in his or her absolute discretion, signed a certificate that it is appropriate to do so.

Statut de Rome

Article 59 Procédure d'arrestation dans l'État de détention

1. L'État Partie qui a reçu une demande d'arrestation provisoire ou d'arrestation et de remise prend immédiatement des mesures pour faire arrêter la personne dont il s'agit conformément à sa législation et aux dispositions du chapitre IX.

2. Toute personne arrêtée est déférée aussitôt à l'autorité judiciaire compétente de l'État de détention qui vérifie, conformément à la législation de cet État :

a) Que le mandat vise bien cette personne ;

b) Que celle-ci a été arrêtée selon la procédure régulière ; et

c) Que ses droits ont été respectés.

3. La personne arrêtée a le droit de demander à l'autorité compétente de l'État de détention sa mise en liberté provisoire en attendant sa remise.

4. Lorsqu'elle se prononce sur cette demande, l'autorité compétente de l'État de détention examine si, eu égard à la gravité des crimes allégués, l'urgence et des circonstances exceptionnelles justifient la mise en liberté provisoire et si les garanties voulues assurent que l'État de détention peut s'acquitter de son obligation de remettre la personne à la Cour. L'autorité compétente de l'État de détention ne peut pas examiner si le mandat d'arrêt a été régulièrement délivré au regard de l'article 58, paragraphe 1, alinéas a) et b).

5. La Chambre préliminaire est avisée de toute demande de mise en liberté provisoire et fait des recommandations à l'autorité compétente de l'État de détention. Avant de rendre sa décision, celle-ci prend pleinement en considération ces recommandations, y compris éventuellement celles qui portent sur les mesures propres à empêcher l'évasion de la personne.

6. Si la mise en liberté provisoire est accordée, la Chambre préliminaire peut demander des rapports périodiques sur le régime de la liberté provisoire.

7. Une fois ordonnée la remise par l'État de détention, la personne est livrée à la Cour aussitôt que possible.

Article 89 Remise de certaines personnes à la Cour

1. La Cour peut présenter à tout État sur le territoire duquel une personne est susceptible de se trouver une demande, accompagnée des pièces justificatives indiquées à l'article 91, tendant à ce que cette personne soit arrêtée et lui soit remise, et sollicite la coopération de cet État pour l'arrestation et la remise de la personne. Les États Parties répondent à toute demande d'arrestation et de remise conformément aux dispositions du présent chapitre et aux procédures prévues par leur législation nationale.